La situation des universités publiques, l’Intelligence artificielle et le match de football Wydad de Casablanca- l’Espérance de Tunis sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Economiste+ estime que les universités publiques se vident de leurs compétences, expliquant que de nombreuses disciplines voient aujourd’hui partir leurs ténors, alors que la relève n’est pas assurée.
Au fond, ce n’est que « le résultat naturel de l’inaction qui a prévalu tout au long des deux dernières décennies », car “au lieu de prendre les devants pour préparer ceux qui demain reprendront le flambeau pour former les nouvelles générations, l’on a laissé le temps au temps”, relève le journal.
Les jeunes qui s’inscrivent dans un doctorat sont généralement désabusés: sans soutien, ou avec une bourse trop maigre, ils finissent par mettre une croix sur leur rêve de décrocher la plus haute distinction universitaire, constate-t-il, déplorant que 9 sur 10 abandonnent leur thèse.
De ce point de vue-là, le nouveau programme des «doctorants moniteurs», destiné à former une nouvelle génération de docteurs, représente une rupture dans le monde universitaire, estime-t-il.
+Les Inspirations éco+ écrit que l’Intelligence artificielle joue un rôle central dans l’amélioration des performances, l’optimisation des processus, l’automatisation, la génération de données, l’aide à la prise de décision et le renforcement de la sécurité, notant que l’IA traverse désormais l’ensemble des processus de l’entreprise.
Mais elle est encore peu développée dans de nombreux secteurs clés de l’économie, constate le quotidien.
Mis à part les banques et les télécoms, des domaines comme l’éducation ou encore l’agriculture seraient des pistes non négligeables, suggère-t-il.
Quoi qu’il en soit, l’IA est bel est bien une machine qui accomplit et accomplira de plus en plus les “tâches des humains”, mais elle ne les remplacera jamais, estime-t-il.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur le match ayant opposé le Wydad de Casablanca à l’Espérance de Tunis dans un stade de Rhadès surchauffé, dénonce un avant de ce match-retour marqué par une campagne de dénigrement, particulièrement malsaine, menée par une grande partie des médias tunisiens contre le Maroc, au travers du Wydad et de ses fans.
Sans ignorer le sérieux passif qui existe entre plusieurs clubs marocains et ceux tunisiens en tête desquels le Taraji qui est connu par ses manigances et ses pratiques anti-sportives qui lui ont valu le sobriquet de «Tarachi», la campagne de dénigrement enclenchée à l’occasion de ce dernier match semblait viser non seulement le WAC, mais tout le Maroc, estime la publication.
En filigrane des accusations des médias tunisiens, suintait en effet une évidente jalousie traduite par la volonté manifeste de salir ce Maroc qui a définitivement distancé la Tunisie, brillant à tous les niveaux, notamment sportif, au point de décrocher l’organisation d’une Coupe du Monde, explique-t-il.
HA/APA