Le secteur touristique, les relations de coopération entre le Maroc et le Nigeria et la gestion de la pénurie d’eau au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Evoquant le secteur touristique, +Les Inspirations éco+ estime que le marché espagnol représente une manne qui nécessite d’être mieux entretenue par la destination Maroc, expliquant que la proximité géographique et culturelle, mais aussi le climat positif dans lequel se conjugue la coopération bilatérale, sont autant d’atouts en faveur d’un renforcement de l’action marketing des régions marocaines auprès du voisin espagnol.
Pour la publication, « il faut vendre mieux, vendre plus et vendre la prestation à un meilleur rapport qualité-prix ».
Les pistes d’amélioration passent, certes, par le marketing territorial, mais aussi par la montée en gamme de l’offre d’hébergement et de restauration ainsi que par la multiplication des liaisons de transport, mais pas seulement, soutient-il.
Il faut savoir également promouvoir les traits distinctifs de chaque territoire, en mettant à contribution tous les secteurs, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de la visite officielle prévue du président du Nigéria au Maroc, écrit que cette visite qui permettra de booster davantage la dynamique positive des relations maroco-nigérianes, bien qu’elle ait déjà atteint son rythme de croisière grâce au projet de Gazoduc Africain-Atlantique Nigeria-Maroc, levier stratégique pour l’intégration régionale et le développement économique et social pour l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest.
Ce chantier s’accélère grâce à l’engouement des investisseurs et prend une dimension encore plus importante grâce à l’initiative Royale visant à établir un espace afro-atlantique fort et prospère, permettant aux pays de la région de bénéficier des opportunités offertes par le marché africain, longtemps exploité par l’Occident, explique le journal.
Dans cette configuration, Rabat et Abuja devraient prendre de l’avance en étendant la bonne dynamique que connaissent la coopération énergétique et l’économie phosphatière à d’autres domaines, tels que la finance, le commerce et même la culture.
L’idée est donc de trouver la bonne formule pour que tous les secteurs puissent profiter pleinement de la nouvelle stratégie atlantique du Royaume, qui placera le pays en tant que plaque tournante entre l’Atlantique, la Méditerranée et l’espace sahélo-saharien, entre bien évidemment l’Orient et l’Occident, estime-t-il.
Évoquant la gestion de la pénurie d’eau au Maroc, +L’Économiste+ estime qu’il faudrait en plus d’arrêter l’arrosage et le lavage des voitures, “n’avoir plus qu’un petit débit au robinet”, et fermer les hammams trois jours par semaine.
Si cette situation dramatique n’est pas nouvelle pour nos campagnes, qui souffrent depuis longtemps pour l’eau nécessaire, le citadin est appelé à “plus de civisme”, s’il veut “survivre” avant les prochaines pluies, préconise le quotidien.
Il ne s’agit pas de demander aux autorités de produire plus d’eau, mais aux consommateurs d’en consommer moins, dans leur intimité, suggère-t-il.
“Soit nous sommes tous mobilisés, soit nous paierons tous et irons vers le pire que personne n’ose imaginer, mais déjà anxiogène pour tous”, prévient-il.
HA/APA