La reprise du secteur du tourisme, le secteur de l’énergie et les relations Maroc-UE sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires parus ce samedi.
+La Nouvelle Tribune+ écrit que la reprise du secteur du tourisme est une bonne nouvelle pour les entrées de devises, une nécessité pour l’équilibre des comptes extérieurs du pays.
Le développement touristique de la côte atlantique et de la méditerranée, en exploitant le littoral, devient une priorité dans ce contexte, poursuit-il, citant les villes d’Agadir, Tanger, Essaouira, Dakhla et Saidia.
Les touristes européens ne veulent pas passer leurs vacances chez eux, mais l’inflation, le prix de l’aérien et la crise économique plus globalement, les poussent à faire des choix de proximité, fait-il savoir. D’autant que le Maroc joue sur cette carte de confort et de facilité d’accès, avec comme totem la ville de Marrakech qui rayonne comme une icône de la pop culture que tout le monde veut approcher.
Enfin, et ce n’est pas une mince affaire dans le contexte du stress hydrique, la croissance du tourisme favorise la reconversion de l’économie agricole en économie de services, fait-il observer. « Alors, que les touristes affluent, Mrehbabihoum ».
De son côté, +La Vie éco écrit+ que les performances du secteur du tourisme, qui dépassant celles de l’année-référence 2019, ont permis de rassurer quant aux perspectives et aux objectifs fixés pour les années à venir.
Une nouvelle feuille de route avec un nouveau paradigme vient cadrer et donner le tempo à cette nouvelle dynamique que l’on espère être durable, souligne le journal, soutenant que dans cette stratégie globale du développement du secteur, il ne faut pas perdre de vue le tourisme national, qui s’apparente à un filet de sécurité permettant d’amortir les chocs des crises exogènes. A cet égard, il estime qu’il ne faut surtout pas rater l’occasion d’un renouveau pour le secteur afin de réadapter l’offre du tourisme local aux besoins spécifiques et à toutes les bourses.
+Le Matin+ rapporte que Shell International Trading Middle East Limited FZE et l’ONEE (Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable) ont signé un accord de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) de douze ans pour 0,5 milliard de mètres cubes par an.
Dans les premières années, le GNL sera approvisionné à travers les ports espagnols et expédié au Maroc via le Gazoduc Maghreb-Europe. Ensuite, le gaz pourra être livré à travers les futurs terminaux méthaniers marocains, indique le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.
+Al Akhbar+ fait savoir que la cinquième session de la commission mixte chargée du suivi de l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Royaume et l’Union européenne (UE) a conclu ses travaux, jeudi à Bruxelles, en recommandant le maintien de l’accord de pêche et la poursuite de la coopération scientifique.
Et ce, dans l’objectif commun de la durabilité de la ressource halieutique dans la région. «Les relations entre le Maroc et l’Union européenne dans le domaine de la pêche s’inscrivent dans un cadre d’un partenariat global bénéfique aux deux parties», rapporte le quotidien.
Ce qui fait du Maroc et de l’Union européenne, souligne la même source, «des partenaires stratégiques au service de la stabilité et du développement de la région».
La réunion de la cinquième session de la commission mixte chargée du suivi de l’Accord de pêche, tenue conformément à l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’Union européenne, a permis de «faire une évaluation globale des 4 années de mise en œuvre du Protocole de pêche du 18 juillet 2019, et qui arrive à son terme le 17 juillet courant, conformément à son article 16», indique la même source.
De même, ajoute la même source, «le Maroc et l’Union européenne ont convenu de poursuivre leur coopération comme le prévoit l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable, qui demeure en vigueur, de manière à approfondir le partenariat bilatéral sur des volets essentiels tels que les campagnes scientifiques, la coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, les dispositifs de sécurité en mer et d’amélioration des conditions de travail et de protection des marins».
A cette occasion, poursuit le quotidien, «le Maroc et l’Union européenne se sont félicités de leur coopération exemplaire qui a permis, en toutes circonstances, des opérations des navires artisanaux et industriels, une gouvernance transparente et rigoureuse du Protocole, ainsi qu’un suivi scientifique continu de l’état de la ressource halieutique».
HA/APA