La performance du secteur touristique, la situation des startups et la rentrée scolaire 2023-2024 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Opinion+, qui évoque la performance du secteur touristique, écrit que même si les chiffres battent encore des records, l’offre touristique demeure en deçà des potentialités du Royaume, fort de sa grande diversité naturelle, culturelle et historique.
Car si le tourisme au Maroc a traditionnellement reposé sur l’exploitation brute de son patrimoine culturel, ses souks, ses médinas historiques et ses plages, la nouvelle génération de touristes est en quête d’expériences plus variées, d’activités de plein air, d’aventures… bref, d’un tourisme animé, explique le quotidien.
Il est vrai que depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, un grand effort a été déployé et de grandes enveloppes ont été mobilisées pour couvrir le volet culturel, principalement via les festivals, sans oublier les projets de parcs d’attractions à l’instar de celui qui sera édifié à Bouznika.
Mais on reste loin, très loin des jardins, espaces de divertissement et musées qu’on trouve dans plusieurs pays, qui, pourtant, ne sont pas tous riches, constate-t-il.
Alors que l’investissement est une fois de plus l’un des principaux thèmes de la rentrée, il sied de garder en tête que les attractions touristiques méritent également une bouffée de fonds, car sous d’autres cieux, elles rapportent des milliards en chiffre d’affaires, soutient-il.
Abordant la situation des startups, +Les Inspirations éco+ rapporte que la CGEM a appelé à acter une définition de la startup dans le projet de loi de finances pour 2024, estimant qu’après qu’une panoplie de stratégies et une armada de mécanismes d’accompagnement aient été activées, « le fond même du segment d’entreprises dont il s’agit n’a toujours pas été cadré ».
Pour l’instant, on s’enorgueillit des chiffres et de la multiplicité des structures créées, mais justement, le fait d’avoir en quelque sorte, d’un point de vue technique, placé la charrue avant les boeufs, explique bon nombre de contraintes que ces entités rencontrent au quotidien, relève la publication.
“Motiver les porteurs de projets pour se lancer et préserver les structures déjà opérationnelles commence par la préparation d’un cadre juridique et fiscal clair et verrouillé”, suggère-t-il.
+L’Économiste+, qui revient sur la rentrée scolaire de cette année, écrit qu’en cette rentrée, les parents se retrouvent encore avec de longues factures contenant des dizaines d’articles, évoquant des fournitures scolaires exigées par les écoles, achetées au prix fort et dont l’usage n’est pas toujours certain.
Les parents ayant choisi le système privé sont doublement pénalisés: Frais d’écolage, cantine, transport, assurance… un véritable gouffre financier qu’ils sont contraints d’affronter sans aucun soutien, relève le journal.
Et après une longue journée de travail, ils sont, par-dessus le marché, obligés de se soumettre au fastidieux exercice des devoirs rapportés tous les jours par leur progéniture, note-t-il.
La vérité est que ni l’école publique ni l’école privée ne peuvent aujourd’hui se prévaloir d’un service irréprochable, sauf exception, estime-t-il.
HA/APA