Le secteur du tourisme, les importations de bovins et les enjeux de la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial-2030, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Economiste+, qui aborde le secteur du tourisme, écrit que tout l’écosystème vise le même objectif, celui d’accroître les arrivées, mais qui ne travaille pas de concert pour y parvenir.
Grâce notamment aux opérations publicitaires de vaste envergure menées par l’Office national marocain du tourisme pour montrer le Maroc sous un jour nouveau et à la création de nouvelles routes et connexions aériennes en provenance de nouveaux pays et villes, les arrivées ont augmenté à vue d’œil et certains taux de croissance ont même pulvérisé les records de 2019, année de référence, constate le journal.
Mais « le Maroc a le taux de retour le plus faible de la région », à cause de certains détails qui n’ont pas été traités, tels que de mauvaises odeurs, de l’arnaque, du drap sale ou d’un pommeau de douche qui fuit, “qui ne donnent pas envie de revenir dans cette destination”, déplore-t-il.
Alors au-delà des belles promesses, le plus grand chantier du Maroc sera celui de l’amélioration de l’expérience client: évaluer toutes les étapes du parcours du client et travailler sur l’ensemble des maillons de la chaîne, suggère-t-il.
+Le Matin+ indique qu’après l’envolée du prix de la viande rouge, dont le kilo a dépassé les 100 dirhams (1 euro = 10,8 DH) dans certaines régions, le gouvernement est intervenu pour favoriser l’importation de bovins d’abattage. L’objectif étant de ramener les prix à leur niveau normal et de les stabiliser.
Ainsi, le gouvernement a décidé de supprimer la TVA à l’importation des bovins au début du mois de février dernier et de supprimer le droit d’importation sur les bovins domestiques destinés à l’abattage (avec suppression de la condition du poids minimum qui était fixé à 550 kilogrammes), rappelle la publication, précisant que ces mesures visant à assurer un approvisionnement normal du marché local en viande bovine après la baisse de l’offre de têtes à abattre, consécutive à la sécheresse, à la hausse des prix des fourrages et à l’augmentation des coûts de production.
Mercredi dernier, et lors du point de presse hebdomadaire tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, le porte-parole du gouvernement avait indiqué que depuis le 3 février 2023, seules 3.890 têtes de bovins ont été importées. Le responsable gouvernemental a également fait savoir que quelque 10.348 têtes ont été importées du 20 octobre 2022 au 6 mars 2023, formulant le souhait de voir ce nombre augmenter dans les jours à venir.
+Les Inspirations éco+, qui évoque les enjeux de la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial 2030, écrit que le scénario de co-organiser avec l’Espagne et le Portugal cette Coupe du Monde de football “est des plus envisageables!”
D’abord, parce que nous sommes une véritable nation de football, ensuite, parce que le Maroc met le paquet sur les infrastructures sportives et qu’il s’apprête, d’ailleurs, à accueillir un autre méga-événement du ballon rond, relève le quotidien.
La liste des avantages est très longue: les retombées économiques, déjà, sont nombreuses si l’on tient compte du fait que ce statut permettra de doper les investissements, de créer des emplois, de catalyser le tourisme et les entrées de devises, et de nous contraindre à accélérer les chantiers d’infrastructure, estime-t-il.
Cet événement aura un impact sur la visibilité mondiale du Royaume, grâce à la promotion de la culture et du tourisme, et sera une aubaine et pour les relations diplomatiques et pour l’image du pays, en tant que nation moderne, dynamique et stable, ajoute-t-il.
Il faudra, alors, faire valoir tous nos atouts et notre soft power indéniable pour convaincre que nous sommes incontournables, trouver le moyen de financer le ticket d’entrée dans la course et, si cela se concrétise, mettre à profit les sept années qui nous séparent de l’échéance pour métamorphoser le pays, soutient-il.
HA/APA