Le stress hydrique et le bilan de la DGSN sont les sujets principaux traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
Dans un article intitulé « Pénurie d’eau : Le Maroc a déjà soif », +l’Opinion+ écrit qu’en plus de la sécheresse, le gaspillage « criminel » de l’eau concerne toutes les strates de la société, du simple « Kessal » de Hammam, jusqu’aux grands agriculteurs et aux propriétaires de villas dotées de piscines et de douillettes pelouses.
Lors de la séance des questions orales au Parlement, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, n’a eu de cesse de dépeindre un tableau tout en noirceur concernant le niveau actuel des principaux barrages et bassins hydrauliques (Al Massira et Sebou), signale le quotidien, notant que les mesures entreprises par le département de Nizar Baraka, aussi pertinentes soient-elles, ne sauraient suffire en l’absence d’une conscience collective concernant l’importance de l’eau.
A défaut, « toutes les stations de dessalement d’eau de mer qui sont en cours de construction, tout comme les autoroutes de déviation d’eaux fluviales, ne suffiront pas à étancher la vague de soif qui s’annonce », prévient-il.
Dans le même ordre d’idées, +L’Économiste+ écrit que la situation hydrique au Maroc est dangereuse car les caprices climatiques accentuent une sécheresse récurrente et les barrages sont à sec.
Le journal estime que si les stations de dessalement d’eau de mer comme solutions innovantes pour contrer les aléas climatiques est, à l’évidence, une perspective prometteuse, les systèmes d’irrigation contrôlés demeurent aussi des stratégies éprouvées pour la préservation de l’eau, notant que la mise en place de ces seules stratégies ne sera pas suffisante, car au-delà des discours et de la sensibilisation, « il faut mettre en place des mécanismes incitatifs, ou dissuasifs ». « C’est en touchant la poche qu’on touchera les esprits », lance-t-elle.
+Le Matin+, qui se fait l’écho du bilan de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) en 2023, souligne que la DGSN a poursuivi la mise en œuvre des dispositions de la stratégie de lutte contre la criminalité pour la période 2022-2026, en mettant l’accent sur le renforcement des structures de lutte contre la délinquance, le développement des laboratoires de la police scientifique et technique, l’intensification de l’utilisation des mécanismes modernes d’enquête pénale et l’ancrage de la dimension des droits de l’Homme dans la fonction de la police, en particulier dans les procédures de garde à vue et de surveillance dans les lieux de détention, ainsi que par la promotion de la coordination et la coopération avec les services de la Direction générale de la Surveillance du territoire national dans les questions très complexes.
Cette approche intégrée a permis d’obtenir des résultats importants, se traduisant par une baisse notable de 10% de l’aspect général de la criminalité. Sur 738.748 affaires enregistrées, 723.874 personnes ont été appréhendées et déférées aux différents parquets.
HA/APA