La candidature du Maroc au Mondial 2030, la taxation des youtubeurs et de la circulation des trottinettes électriques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Économiste+ écrit que la nomination royale de Fouzi Lekjaa à la tête du comité chargé de la candidature du Maroc au Mondial de 2030 « est tombée à point nommé », étant donné qu’il s’agit de la consécration du parcours d’un dirigeant qui a fait évoluer les infrastructures et les performances du football national.
C’est sous sa présidence que ce sport a connu ses heures de gloire, avec une vision tournée résolument vers le futur, en rupture avec la nostalgie ambiante pendant des années, constate le quotidien.
“Le choix royal est un exemple concret de la méritocratie”, estime-t-il, soulignant que l’idée centrale consiste probablement à capitaliser sur ce qu’il a accompli depuis plusieurs années.
Les enjeux qui l’attendent sont notamment l’amélioration de la coordination avec les deux partenaires de la candidature commune que sont les Portugais et les Espagnols et la capacité de faire face à une candidature potentielle de l’Arabie saoudite, laquelle n’est pas encore officielle, mais tous les indicateurs abondent dans ce sens, estime-t-il.
+L’Opinion+, qui aborde la régulation de l’activité des youtubeurs, écrit qu’ils seraient près de 7.000 à exercer cette activité au Maroc, dont les plus célèbres brassent des milliers de dollars en revenus publicitaires, mais qui échappaient, jusqu’à récemment, aux radars du fisc.
Aux yeux des autorités marocaines, cette pratique était une sorte d’objet juridique non identifié, car l’activité en elle-même, ainsi que sa monétisation, n’avaient nul équivalent, car les revenus alloués par YouTube sont calculés selon des critères aussi variés qu’obscurs, notamment la zone géographique, le nombre de vues, la taille de la communauté et les publicités, entre autres, relève la publication.
Cela entre dans l’évolution normale de l’administration fiscale qui doit continuellement s’adapter aux changements, et ne veut absolument pas dire que Youtubeur est un métier moins valorisant qu’un autre, estime–t-il.
Taxer ces Youtubeurs veut dire normaliser ce métier, en leur permettant d’accéder au statut d’auto-entrepreneur ou de profession libérale, pour pouvoir bénéficier de couverture médicale, de retraite, suggère-t-il.
Le fisc ne doit pas se limiter à taper financièrement sur ces personnes, mais doit s’approcher d’eux afin de comprendre leur métier, et prendre en compte le caractère discontinu, voire ponctuel, de leur activité et de leurs revenus, le droit à l’image, les investissements en matériel qu’ils doivent consentir.
Car, dans l’univers mondialisé et hyper-concurrentiel du Web, ces Youtubeurs sont à l’avant-garde d’un produit numérique made in Morocco, explique-t-il.
Abordant la circulation des trottinettes électriques, +Les inspirations éco+ écrit que malgré la traque récente des autorités, des trottinettes électriques circulent toujours en périmètre urbain, soulignant la nécessité de mettre en place un cadre réglementaire régissant ce mouyen de transport.
En attendant, les trottinettes électriques représentent un réel danger pour ceux qui les utilisent, mais aussi pour les piétons et les automobilistes, d’autant qu’elles sillonner les artères à des heures de forte affluence, parfois à contre-sens et souvent sans aucun respect du Code de la route, alors qu’elles sont autorisées uniquement sur les pistes cyclables, indique le journal.
Et les amendes pour les contrevenants peuvent aller jusqu’à 6.000 dirhams, une dissuasion visiblement insuffisante, relève-t-il.
Pour la publication, il est grand temps de “réguler les trottinettes, cyclomoteurs, quads et motos sans permis”, notant que ces engins, souvent vendus illégalement, “font fi du respect de la circulation et mettent en danger tous ceux qu’ils croisent”.
HA/APA