La participation de l’équipe du Maroc de football à la Coupe d’Afrique des Nations et les répercussions des conflits armés en cours dans le monde sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur la victoire de l’équipe du Maroc de football lors de sa première journée de la Coupe d’Afrique des Nations, qui se déroule actuellement en Côte d’Ivoire, écrit que les Lions de l’Atlas ont fait bonne figure lors de leur premier “véritable stress test”, devant une équipe tanzanienne “déterminée à marquer l’Histoire” devant les demi-finalistes du Mondial, décrochant ainsi trois précieux points, grâce à trois buts mérités.
Cette victoire montre que le hasard n’y est pour rien et que l’actuelle performance du Maroc découle d’une certaine logique implacable, du travail acharné et des moyens colossaux mis à disposition de l’équipe, estime la publication.
La prestation des Lions est également due à un soutien inconditionnel des milliers de supporters qui se sont déplacés en Côte d’Ivoire, mais s’étend également jusqu’aux millions de Marocains qui avaient les yeux rivés sur leurs écrans, priant pour voir le ballon entrer dans les filets.
Une mobilisation qui montre à quel point le peuple marocain a envie de voir son pays triompher en Afrique, surtout après la grande déception de la CAN 2021, relève-t-il.
Le journal souligne la nécessité de prendre toutefois des précautions face aux facteurs climatiques qui pèsent lourdement sur la condition physique et, par ricochet, sur la performance des joueurs, et d’assurer une meilleure gestion des temps forts de manière à canaliser les efforts et à ménager les joueurs.
+L’Économiste+, qui évoque les répercussions des guerres et conflits armés en cours dans le monde, écrit que l’accélération d’événements, a priori disparates et sans corrélation, semble pousser vers une crise planétaire, pouvant aboutir à un nouvel ordre mondial .
Si les États-Unis ne perdent pas pour autant leur statut de superpuissance, ils sont appelés composer avec un monde de plus en plus multipolaire, et un pouvoir de nuisance accru des acteurs non étatiques, constate le quotidien.
Alors que l’attention était surtout focalisée sur le conflit en Ukraine, et ses répercussions sur le commerce mondial, en particulier des céréales, d’autres conflits régionaux ont éclaté et risquent de perturber les flux transitant par la mer rouge, note-t-il.
Le Maroc, qui ne cache plus ses ambitions navales, est directement interpellé par les dynamiques en cours et doit se préparer pour limiter les dégâts, soutient-il.
HA/APA