Le chômage des jeunes et le Sommet des Brics sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Economiste+ écrit que nos jeunes âgés de 15 à 34 ans, bien que davantage formés, ont plus de mal à se trouver une place sur le marché du travail, soulignant que leur taux d’emploi a perdu 11 points sur la période 2000-2022, pour descendre à 31,8%.
Évidemment, leur rétention prolongée dans le système d’enseignement y est pour quelque chose, mais elle n’explique pas tout, puisque leur taux de chômage reste élevé, et se dégrade même, avec 22,9% en 2022, contre 20% en 2000, note-t-il.
Les plus jeunes, c’est- à-dire les 15-24 ans, sont ceux qui souffrent le plus du chômage, avec 33,6% à juin 2023, tandis que les diplômés du supérieur battent tous les records, avec un taux dépassant les 40%, soit le double de celui de leurs homologues avec un diplôme de niveau moyen, déplore-t-il, se demandant à quoi bon former plus de jeunes si au final ils ne peuvent accéder à l’emploi et faire bénéficier leur pays de tout leur potentiel.
+L’Opinion+, qui revient sur le sommet des BRICS, qui s’est tenu à Johannesburg en Afrique du Sud, écrit que six nouveaux membres, à savoir l’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, vont rejoindre, en janvier prochain, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui produisaient déjà un quart de la richesse mondiale tout en rassemblant quelque 42% de la population de la terre.
Et si d’aucuns avaient des doutes quant à une éventuelle adhésion surprise d’Alger, il n’en fut rien, car seuls les pays à haute performance ou perspectives économiques, ont droit à un siège, souligne le quotidien.
La nouvelle composition de ce bloc économique laisse présager une reconfiguration complète de la donne géopolitique, surtout au Moyen Orient, avec une Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis en pleine offensive sur les marchés pétroliers mondiaux, et un Iran qui possède d’importantes réserves d’énergie et une position géostratégique clé, relève-t-il.
Quant à l’adhésion de l’Ethiopie et de l’Egypte, elle s’avère stratégique, surtout pour la Chine qui se plie en quatre pour renforcer sa présence dans le Continent, aujourd’hui dans le viseur de toutes les grandes puissances mondiales, du fait de sa richesse naturelle et démographique, estime-t-il.
Ceci dit, le grand constat du Sommet, c’est l’échec accablant de l’Afrique du Sud à manipuler la position des BRICS sur la question du Sahara marocain: la Déclaration de Johannesburg a souligné l’importance de parvenir à une solution à la question du Sahara marocain, conformément aux Résolutions et aux paramètres du Conseil de Sécurité, visant à parvenir à une solution politique durable à ce conflit, note-t-il.
Un autre constat saillant a été retenu: les déclarations positives et amicales faites par certains pivots des BRICS à l’égard du Royaume en marge du Sommet, mettant en exergue l’importance de leurs partenariats avec le Maroc, ajoute-t-il.
HA/APA