La question de l’intégrité territoriale et la place de la femme dans la société sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Opinion+ écrit que de nouveau, l’Algérie, qui prétend n’être qu’un simple pays observateur dans le dossier du Sahara, vient de se distinguer en plus de sa créature, “le polisario”, à condamner la récente reconnaissance par l’État d’Israël de la souveraineté marocaine sur son Sahara.
“On comprend bien que la succession des succès diplomatiques enregistrés par le Royaume du Maroc, dans son combat pour le parachèvement de son intégrité territoriale, puisse donner des ulcères aux généraux algériens”, souligne le journal, notant que “le régime des généraux algériens a sauté pieds joints dans la tentation de la diffamation et de l’insulte envers le Maroc et Israël, en publiant un communiqué tout en impulsivité et en amateurisme”.
Le gouvernement algérien, “sans doute aveuglé par sa jalousie et sa détestation viscérale envers le Maroc, ainsi que par son antisémitisme primaire, s’est laissé emporter par son délire aussi belliqueux que périlleux, sans se soucier des conséquences de ses propos incendiaires sur l’avenir de son propre peuple, ainsi que sur celui de toute la région”, juge-t-il.
Abordant la place de la femme dans la société, +L’Économiste+ écrit que quel que soit le domaine, les filles sont généralement les plus brillantes et celles qui obtiennent les meilleures notes, ajoutant que dans les écoles et facultés à accès sélectif, elles sont même devenues majoritaires, car elles réussissent mieux les concours.
Malheureusement pour elles, même avec les diplômes les plus prestigieux et les notes les plus impressionnantes, “ce n’est pas sûr qu’elles décrochent les meilleurs postes, ni les plus gros salaires”, constate la publication.
En fait, leur entrée même sur le marché de l’emploi reste incertaine car l’analyse du taux d’activité des Marocaines sur vingt ans démontre une baisse continue, qui fait que moins de 20% d’entre elles sont aujourd’hui actives, explique-t-il.
Elles souffrent des discriminations salariales, du sexisme, du harcèlement et des pressions familiales qui jalonnent la carrière de celles qui travaillent, relève-t-il, estimant qu’elles pourraient toutefois donner tellement plus si elles y étaient aidées.
HA/APA