La question de l’intégrité territoriale du Royaume et les grèves répétées des enseignants sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Evoquant la question de l’intégrité territoriale du Royaume, +L’Opinion+ écrit qu’alors que la chimère du référendum s’est dissipée, le polisario se livre « ostensiblement » au terrorisme.
Une semaine après avoir attaqué des civils lors de son agression du 29 octobre, les séparatistes ont ciblé un site de la MINURSO, dévoilant ainsi leur vrai visage terroriste qui se cachait derrière les prétentions fallacieuses d’un “mouvement de libération”, explique le quotidien.
Par ailleurs, la séquestration de populations contre leur gré dans des camps fermés et le détournement de l’aide humanitaire qui leur est destinée relèvent de la prise d’otages qui fait partie des actes caractéristiques du terrorisme, note-t-il.
Une fois l’enquête du procureur général de Lâayoune bouclée, la diplomatie marocaine engagera les démarches nécessaires en vue de révéler aux yeux du monde la vraie nature du Polisario, un mouvement mercenaire qui a fait du brigandage sa spécialité, avant de basculer dans le terrorisme le plus abject avec lequel il a longtemps fleurté, ajoute-t-il.
Évoquant les grèves répétées des enseignants, qui provoquent des remous, +Les Inspirations éco+ se demande s’il n’est pas encore opportun d’arrêter le bras de fer en cours entre le gouvernement et les syndicats, afin d’éviter la paralysie du secteur de l’enseignement.
La tension bat encore son plein et le mouvement de grève continue d’accentuer la léthargie d’un secteur que l’on essaie de ranimer, regrette la publication.
Après quatre semaines de blocage perdues sur la scolarité, un temps mort s’impose, afin de reconsidérer les grandes urgences pour le nécessaire retour à la normale dans le système éducatif, soutient-il, soulignant la nécessité de faire le point sur ce qui a flanché dans le processus de dialogue social, d’unifier les voix des organisations syndicales et de tamiser dans leurs exigences ce qui doit être fait immédiatement et ce qui peut attendre.
Il faudrait également jauger l’équilibre entre le volet relatif aux avantages accordés par le fameux statut unifié des enseignants et celui portant sur les sanctions, ajoute-t-il.
Sur le même registre, +L’Economiste+ écrit qu’avant d’être une question de revendications, ce énième bras de fer entre les enseignants et le ministère en charge de l’Education nationale est d’abord une crise de confiance et de sentiment d’injustice et de dédain.
Les enseignants se sont sentis trahis par un gouvernement qui n’a pas tenu sa promesse de les augmenter, mais aussi discriminés par le nouveau statut unifié qui les a désavantagés par rapport aux autres corps de métier du secteur, relève la publication.
“Tempérer en espérant que les esprits se calment et que la vague passe serait une grave erreur”, car “aucune avancée ne serait possible sans l’adhésion des profs, et sans un climat stable et serein”, prévient-il, déplorant que des milliers d’élèves aient déjà perdu une bonne partie de leur temps scolaire depuis la rentrée.
HA/APA