La scène politique nationale et l’inflation au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Opinion+ écrit que pour que le Maroc soit prospère, dynamique et garantissant des conditions sociales équitables, la démarche du gouvernement doit constamment être alimentée d’idées fraîches venues d’horizons différents, notamment des think-tanks, qui jouent ce rôle de réservoirs d’idées, de passerelles entre le monde académique et politique, et également de vivier de talents destinés à occuper des postes clés dans l’administration.
Aux Etats-Unis ou en Allemagne, ces laboratoires d’idées sont souvent créés ou gravitent autour des partis politiques, afin de régulièrement les pourvoir en réflexion et en données, et de leur permettre de gagner la bataille des idées avant celle des urnes.
Mais, au Maroc, très peu de partis politiques jouent ce rôle et quand ils le font, ce sont des initiatives ponctuelles et souvent pré-électoralistes, ou improvisées et sans ancrage académique ou social, regrette le quotidien.
De 2024 à 2030, un montant colossal de 1.300 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) sera injecté dans différents projets et le défi est que cet argent profite avant tout au tissu économique national, d’où la nécessité d’une planification rigoureuse, estime-t-il.
Dans le même ordre d’idées, +L’Économiste+ estime que les partis politiques sont tenus de faire le bon choix des élites qui les représentent au niveau du Parlement, des élites qui accordent la primauté à l’intérêt supérieur de la nation et des citoyens, au lieu de se limiter à des calculs politiciens et personnels dont font preuve des parlementaires.
Au moment de l’octroi des accréditations pour se présenter aux élections sous les couleurs de telle ou telle formation, les partis choisissent souvent des profils ayant les moyens pour remporter leurs circonscriptions, mais dans cette quête de performances au niveau des sièges, ils négligent l’essentiel: se soucier de l’origine de leurs fortunes, déplore le journal.
Souvent, des parlementaires utilisent l’Hémicycle en raison de leur proximité avec les ministres notamment pour régler leurs intérêts personnels, souligne-t-il.
Aujourd’hui, il est temps de se pencher sur la formation des jeunes et des femmes, et de recruter aussi des cadres compétents et intègres, afin d’être à la hauteur des enjeux de développement qui nous attendent, soutient-il.
Abordant l’inflation au Maroc, +Les Inspirations éco+ écrit que la Banque centrale a prédit une atténuation de l’inflation au cours de cette année, ce qui laisse espérer un horizon plus serein pour le pouvoir d’achat.
Cette perspective paraît souhaitable, notamment après, une hausse de plus de 6% en 2023 par rapport à l’exercice précédent, essentiellement dopée par les produits alimentaires, rappelle la publication.
Toutefois, l’espoir reste permis que les prix reviennent à des seuils plus acceptables pour le consommateur.
Maintenant que la prévision d’inflation de la banque centrale, pour 2023, s’est concrétisée, il est fort probable que l’atténuation pronostiquée pour 2024, à 2,4%, s’avère également exacte, note-t-il.
HA/APA