La Fête de l’indépendance, la situation du marché boursier et la gouvernance de la ville de Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Évoquant la Fête de l’indépendance du Maroc, célébrée le 18 novembre de chaque année, L’Opinion écrit que le 18 novembre 1955, Feu SM Mohammed V a proclamé la libération du Maroc du joug du colonialisme, marquant un tournant majeur dans l’Histoire du pays, notant que 68 ans plus tard, le peuple marocain célèbre toujours avec ferveur l’anniversaire de cette épopée qui marque l’affranchissement du Royaume de la tutelle d’une colonisation française maquillée en protectorat.
Des milliers de Marocains et de Marocaines ont sacrifié leur vie et versé leur sang pour que cette indépendance soit arrachée aux griffes et aux convoitises de l’occupation, relève le quotidien.
Mais si les combats d’antan étaient livrés contre l’occupant et ses forces de répression, ceux d’aujourd’hui et de demain le sont et le seront pour la préservation de l’unité de notre pays, que nos ennemis tentent en vain de briser, ajoute-t-il.
Abordant la situation du marché boursier, +Les Inspirations éco+ écrit que théoriquement, tous les atouts sont là pour que le marché boursier soit plus attractif pour les investisseurs privés, mais que sur le terrain, en revanche, la marge est encore considérable, car en dépit des nombreuses actions initiées au cours des dernières années en matière d’éducation financière, les particuliers ne se bousculent pas au portillon .
Cette situation de timide dynamisme de l’investissement privé est la conséquence de plusieurs raisons, relève la publication.
Le marché boursier a besoin d’une réelle restructuration, qui ne figure malheureusement pas encore dans la short-list des priorités économiques nationales, note-t-il, estimant qu’un marché boursier « réellement attractif et dynamique » peut donner un “véritable coup de boost” aux indicateurs économiques.
+L’Économiste+, qui évoque la gouvernance de la ville de Casablanca, indique que cette ville est “la plus grande, la plus industrieuse et la plus énergétique des villes du pays”, mais “aussi la plus désordonnée, la plus incivique”.
Cette grande métropole d’affaires ne dispose pas de palais des congrès, son Grand Théâtre n’en finit plus de prendre la poussière, sans parler des cratères en guise de trottoirs, de l’hygiène, d’un centre-ville qui dépérit, des quartiers délaissés, déplore le journal, accusant le système de gouvernance de la ville de “l’enfermer dans un cercle vicieux”.
D’ici 2030, avec l’échéance du Mondial, ce territoire stratégique devra renforcer son attractivité à tous les niveaux, accélérer la réalisation et les délais d’exécution des différents chantiers, et décider des choix à faire: le laisser-aller propre au sous-développement ou le redressement des comportements pour changer son destin, soutient-il.
HA/APA