Les enjeux de l’Initiative Royale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, l’école publique et les autorisations pour l’activité de culture et de production de cannabis, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Dans un article intitulé « Entre Rabat et Bamako, un avenir radieux se dessine », +L’Opinion+ écrit que tout comme le Tchad, le Niger et le Burkina Faso, le Mali a décidé d’adhérer pleinement à l’Initiative Royale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique y voyant un moyen de sortir de son enclavement géopolitique et surtout économique. Il souligne qu’à travers le futur port Dakhla Atlantique, « c’est toute la région qui va connaître un sursaut économique », relevant qu’il s’agit d’un partenariat « win-win » tourné vers l’avenir et promettant paix et prospérité aux deux nations.
Évoquant le système éducatif, +L’Économiste+ écrit que si les parents soutenaient globalement les enseignants, désormais des voix s’élèvent pour crier au scandale, face à ce qui ressemble à une géante prise d’otages, notant que depuis bientôt un semestre des élèves sont toujours en dehors de leurs classes.
Selon la Fédération nationale de l’enseignement, les professeurs sont passés du 3è corps de métier le mieux payé de la fonction publique dans les années 70, au 34è aujourd’hui, fait savoir le quotidien, ajoutant que pendant ce temps, tellement de promesses non tenues ont été faites aux enseignants, et tellement d’espoirs ont été déçus.
Le coût de la non-réforme est bien plus important que n’importe quelle augmentation salariale, prévient le journal, relevant que depuis les années 2000, six à sept millions d’élèves ont quitté l’école et 80% des moins de 15 ans sont en dessous du niveau requis (PISA).
Il estime impératif de résoudre le dossier des enseignants, mais pas uniquement pour sortir de l’impasse des grèves, soulignant la nécessité d’un nouveau pacte pour rendre au métier ses lettres de noblesse et garantir la stabilité du système.
+Le Matin+ rapporte que l’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC) a délivré, jusqu’à fin novembre dernier, 609 autorisations sur 1.063 demandes examinées et traitées.
Selon un responsable au sein de l’Agence, cité par la publication, 430 autorisations ont été accordées au profit des agriculteurs pour l’activité de culture et de production de cannabis, et 179 ont été octroyées pour des activités de transformation dont 47 à des fins industrielles, 7 à des fins médicales, 51 à des fins de commercialisation, 54 à des fins d’exportation, 17 à des fins d’importation des semences et 3 à des fins de transport.
De même, ces 179 autorisations ont concerné 82 opérateurs : 7 établissements pharmaceutiques, 13 coopératives, 45 sociétés et 17 personnes physiques, a poursuivi le responsable.
HA/APA