Les enjeux de la visite royale aux Emirats arabes unis, les conséquences de l’économie informelle et le niveau des élèves marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Revenant sur les enjeux de la visite officielle effectuée par le Roi Mohammed VI aux Émirats Arabes Unis, +Al Alam+ estime que, selon toutes les normes adoptées pour évaluer les visites mutuelles entre chefs d’État, cette visite est de nature à donner une forte impulsion aux relations entre le Maroc et les Émirats arabes unis, à tous égards et à différents niveaux.
Cette visite est le signal de la volonté mutuelle de hisser les liens étroits existant entre les deux pays au sommet de la coopération, de la coordination et de l’intégration, de renforcer le partenariat stratégique renouvelé et de consolider les fondements d’une coopération durable, dans le cadre d’un profond respect mutuel, ajoute le quotidien.
La vision commune du développement économique et de la coopération stratégique a contribué à consolider les bases d’un partenariat avancé, fructueux et adapté à l’évolution du monde de la finance, des affaires et des investissements, grâce à la construction d’un réseau multidisciplinaire, estime-t-il.
Evoquant les conséquences de l’économie informelle, +Les Inspirations éco+ estime que l’économie parallèle représente un manque à gagner annuel de pas moins de 40 milliards DH pour l’économie nationale, précisant que les recettes fiscales que le pays peut en engranger est de 34 milliards DH entre droits de douane, TVA et IS, et de 6 milliards pour les cotisations sociales.
Or le non-paiement des impôts et charges engendre un gap de compétitivité/prix important, compris entre 25 et 40 points, note la publication, estimant opportun d’agir, via l’allégement de la fiscalité sur le travail et les outils de production, la simplification de la TVA et l’augmentation des droits de douane sur les importations de produits finis.
L’instauration d’un cadre réglementaire et incitatif est aussi primordial, ajoute-t-il, appelant à s’inspirer de l’exemple de pays comme le Chili et la Turquie qui, grâce à la simplification, notamment de leur régime fiscal, sont parvenus à réduire, en 10 ans à peine, le poids de l’informel, de 10% pour le Chili et de 20% pour la Turquie.
Abordant le niveau des élèves marocains, selon le classement international Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dévoilé mardi, +L’Opinion+ rapporte que sans surprise, le Maroc, qui vit au rythme des grèves et des manifestations du corps éducatif, figure parmi les derniers de la classe « PISA », occupant la 71ème place en culture mathématique, la 79ème en compréhension de l’écrit et la 76ème en culture scientifique.
Des chiffres préoccupants, qui devraient susciter l’exécutif et les enseignants à abandonner au plus vite leur bras de fer, pour se concentrer sur l’activation de la très attendue réforme du système éducatif, maillon faible des politiques publiques du Royaume, depuis plus de quatre décennies, soutient le journal.
Une réforme qui devrait être axée sur l’excellence de tout l’écosystème éducatif, de l’enseignant aux infrastructures, en passant inévitablement par les outils de gouvernance, estime-t-il.
HA/APA