L’intégrité territoriale du Royaume, les enjeux de la réforme de l’administration et l’industrie des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Opinion+, qui commente la résolution adoptée lundi par le Conseil de sécurité de l’ONU concernant la question du Sahara, écrit que cette Résolution, qui s’annonce favorable au Maroc, est porteuse de plusieurs leçons, dont la première est incontestablement le soutien international constant et grandissant à l’Initiative marocaine d’autonomie.
Elle reflète également le soutien permanent de Washington à Rabat, sachant que le pays de l’Oncle Sam a été l’auteur du texte voté au Conseil et a fait des mains et des pieds pour qu’il passe tel qu’il a été formulé initialement.
La Résolution grave également dans le marbre la responsabilité de l’Algérie dans le différend artificiel sur le Sahara, en citant son nom à six reprises, soit autant de fois que celui du Maroc, confirmant ainsi son rôle central dans ce dossier.
Elle comporte en plus des avertissements sévères adressés au front Polisario, qui ne cesse de violer l’accord de cessez-le-feu, tout en entravant la liberté de circulation de la MINURSO, relève le quotidien.
Autre constat saillant: c’est le soutien français au texte américain et au plan marocain, malgré la crise maroco-française, ce qui témoigne de la volonté de Paris d’aller de l’avant et de mettre fin à la froideur diplomatique, ajoute-t-il.
Évoquant la réforme de l’administration, +L’Économiste+ estime qu’en dépit de réformes successives, l’administration publique, avec ses 565.252 fonctionnaires civils, n’arrive toujours pas à se défaire de son image de vieux mammouth, notamment la lenteur, la complexité et l’absentéisme.
Pourtant, l’ambition affichée est de «faire émerger un modèle d’administration publique où l’efficacité, la proactivité et la sacralisation du service public sont hissés en priorité», fait remarquer le journal.
Pour relever les nouveaux défis, l’administration est appelée à «upgrader» ses logiciels de gestion RH, car difficile d’attirer les meilleures compétences lorsqu’on sait que le salaire mensuel net moyen des cadres et cadres supérieurs dépasse à peine 10.000 DH, et que seuls 2,8% des fonctionnaires ont une rémunération de plus de 20.000 DH, note-t-il.
Le manque de visibilité concernant le plan de carrière limite également l’attractivité du public, ajoute-t-il.
Sur un autre registre, +Les Inspirations éco+ estime qu’il est temps aujourd’hui de doter l’industrie des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) d’un cadre juridique aux meilleurs standards en vigueur, pour un encadrement optimisé de sa gestion, un renforcement de la protection des porteurs de titres et un contrôle plus efficient.
La refonte de la loi accélérerait l’opérationnalisation de la cotation de ces instruments à la Bourse des valeurs de Casablanca et la revue des critères usités pour leur classification, estime la publication.
L’industrie doit aussi devenir plus attractive, d’autant plus que parmi les défis auxquels elle fait face, il y a, en premier lieu, le faible nombre d’investisseurs en OPCVM, les particuliers en l’occurrence, dont le nombre ne dépasse pas les 30.000 personnes, ajoute-t-il.
Pour tenter d’inverser la tendance, plusieurs solutions sont possibles, notamment le renforcement des actions d’éducation financière sur le fonctionnement du marché, l’adaptation à la digitalisation et l’élaboration de dispositifs de surveillance de gestion des actifs, soutient-il.
HA/APA