La gestion de l’immigration et la situation des urgences médicales au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Abordant la gestion de l’immigration, +Les Inspirations éco+ estime que le Maroc joue un rôle prépondérant dans la gestion des flux migratoires, notant qu’aujourd’hui, tant au Nord qu’au Sud, le dynamisme avec lequel se mobilise le Royaume en la matière est connu et reconnu.
Et même si quelques tentatives de perturbation, prétendument politiques, sont déployées par-ci par-là, les orientations marocaines sont plus que claires et ont été rappelées à la communauté internationale, constate l’éditorialiste.
SM le Roi lui-même a bien spécifié la volonté du Maroc de contribuer à la construction d’une région méditerranéenne stable et cohérente, et plus récemment encore, le Royaume a appelé à la mise en place d’une charte de gestion humanisée des frontières, signe que la logique voulue et suivie n’est guère celle d’une action «politiquement correcte», mais d' »une feuille de route ciblée et proactive », relève-t-il.
Le cours des événements diplomatiques entre le Maroc et son voisin ibérique, et même avec l’Union européenne dans son ensemble, “nous a bien montré à quel point le rôle de notre pays est stratégique en matière de flux migratoires”, ajoute-t-il.
+L’Economiste+ indique que la situation des urgences médicales au Maroc est “inquiétante” et “alarmante », selon le constat du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui confirme “une tendance bien installée”.
Entre la pénurie des RH et les problèmes de maintenance des équipements et des structures, le CESE déroule les insuffisances révélatrices de la grande crise du système de santé, constate l’éditorialiste.
Dans le privé, ce n’est pas mieux avec la pratique illégale des chèques de garantie et la barrière des coûts qui ferment les portes à une large frange de la population, note-t-il.
Aujourd’hui, au moment où le pays se lance dans une grande réforme de la santé publique et de la protection sociale, l’urgence ne se discute plus: l’hôpital doit être la première structure à respecter ceux qui le consultent, d’abord en tant que citoyens et individus, et ensuite en tant que malades.
Car “attirer les touristes et les investisseurs étrangers exige aussi tout cela” et, même pour la candidature à la Coupe du monde 2030, “on ne peut prétendre jouer dans la cour des grands sans ce Smig de la qualité de la prise en charge et de tout le service qui va avec”, estime-t-il.
HA/APA