L’image du Maroc dans le monde et les relations de coopération Maroc-USA sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire parue ce samedi.
Abordant l’image du Maroc dans le monde, +TelQuel+ écrit que le Royaume « est pris dans un tourbillon d’intérêt inédit », expliquant qu’aux événements mondiaux qui s’y tiennent, comme le GITEX, grand-messe des nouvelles technologies africaines, succèdent les visites de personnalités de premier plan : la première dame des Etats-Unis d’Amérique, Jill Biden, ou encore le président de la Knesset, Amir Ohana.
Cette “baraka” qui auréole soudainement le pays “est réelle”, et pour une fois, elle n’est pas le sous-produit des autocongratulations exagérées, mais “les étoiles s’alignent vraiment pour notre pays”, constate l’hebdomadaire.
Seulement, la somme de qualités dont jouit le Royaume “doit être entretenue avec doigté”, soutient-il.
Qu’un personnel politique amateur n’en saisisse pas la puissance et il pourrait rater une énorme opportunité de s’enrichir, par manque de jugeote, en optant pour les mauvaises décisions, met-il en garde.
C’est maintenant que l’assaut doit être lancé vers les grands donneurs d’ordre, c’est maintenant que l’entreprise de séduction doit fonctionner à plein, “car le Maroc ne vend plus une maquette, un plan ou une ambition, mais de l’existant, du concret”, estime-t-il.
Même son de cloche du côté de +La Nouvelle Tribune+, qui estime que “le Maroc a le vent en poupe”.
A une meilleure gestion de la pandémie de Covid-19, saluée et montrée en exemple dans de nombreux pays, s’ajoutent l’accélération formidable de l’appétence des pouvoirs publics pour la chose digitale qui sert aujourd’hui de socle à une nouvelle stratégie africaine du Maroc dans le domaine de la Tech, comme en témoigne la tenue de la 1ère édition du Gitex Africa à Marrakech la semaine passée, qui a permis au Maroc de se présenter à ce secteur mondial comme un hub aux portes de l’Afrique, le déploiement d’une politique sociale et la mise en place d’une nouvelle Charte d’Investissement, très attendue par les acteurs économiques nationaux et vecteur d’une nouvelle attractivité du pays pour les investisseurs étrangers, relève le journal.
De plus, le Maroc jouit d’une visibilité internationale et d’un «goodwill” inédit sur lequel il surfe habilement, en particulier depuis l’incroyable performance des Lions de l’Atlas au Qatar, ajoute-t-il.
Mais, “tout cela a un prix, celui d’augmenter considérablement la rogne de tous ceux qui ont des inimitiés envers nous, au risque de saper les efforts consentis”, prévient-il
En définitive, le sentiment que l’on ressent à la lumière des avancées récentes et des efforts consentis par le Maroc est celui de “la crainte d’un retour de bâton, conséquence de ce qu’on appelle dans notre culture le mauvais œil”, ajoute-t-il.
Evoquant les relations de coopération entre le Maroc et les Etats-Unis, +Finances News hebdo+ écrit que les relations entre les deux pays “ont franchi un tournant majeur”, quand les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont reconnu le 10 décembre 2020 la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.
Et même avec le président Joe Biden, l’idylle a continué, au demeurant confirmé par le renforcement de la coopération bilatérale tant sur les plans économique que politique, note la publication.
Symbole fort du vent chaud qui circule entre Rabat et Washington, l’exercice African Lion, co-organisé par les Forces armées royales et les Forces armées américaines, dont le coup d’envoi de la 19ème édition a été donné le 5 juin à Agadir, est un rendez-vous annuel qui contribue à consolider la coopération militaire maroco-américaine.
Devant se dérouler dans sept régions du Maroc, à savoir Agadir, Tan-Tan, Mehbes, Tiznit, Kénitra, Benguérir et Tifnit, il connaît la participation de près de 6.000 soldats provenant d’une vingtaine de pays africains et internationaux, y compris le Maroc et les États-Unis, ainsi que de plusieurs pays observateurs, constate-t-il.
De plus, la visite au Maroc de la Première Dame des Etats-Unis, Jill Biden, deux jours avant le début d’African Lion 2023, est un autre “signal fort” des liens d’amitié qui unissent les deux pays, ajoute-t-il.
HA/APA