Les enjeux de la visite effectuée royale aux Emirats arabes unis et la situation des startups au Maroc sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.
Abordant les enjeux de la visite royale aux Emirats arabes unis, +La Vie éco+ indique que l’accueil grandiose réservé au Souverain par le président émirati Mohammed Ben Zayed Al Nahyane révèle le niveau du respect et de la complicité des relations entre les deux chefs d’État qui, chacun à sa manière, ont œuvré pour métamorphoser leur propre pays.
Mais cette visite vient surtout inaugurer une nouvelle ère dans les relations bilatérales, comme en témoignent les nouveaux accords signés devant les deux chefs d’État, qui traitent de l’ensemble des chantiers structurants en cours de réalisation dans le Royaume, constate l’hebdomadaire.
Des partenariats qui couvrent divers domaines comme les ports et les aéroports, l’eau et l’électricité, le transport et l’énergie, l’immobilier et le tourisme… et qui prévoient divers modes de financement, que ce soit en capitaux ou en prêts concessionnels et commerciaux, ajoute-t-il.
Même son de cloche chez +Finances News hebdo+, qui estime que la déclaration historique, signée à Abou Dhabi, « trace les contours d’une coopération diversifiée qui promet de catalyser le progrès et la prospérité pour les deux nations », précisant que l’importance de cette déclaration réside dans sa volonté de transcender les liens traditionnels pour façonner un avenir commun.
Pour le journal, les ambitions sont claires : rehausser les relations bilatérales vers des horizons plus vastes, établir des partenariats économiques agissant au service des intérêts mutuels et générer progrès et prospérité pour les deux peuples frères.
Il s’agit d’instaurer un modèle de coopération économique et d’investissement équilibré, ouvert sur le secteur privé, générant des bienfaits pour tous, ajoute-t-il.
De son côté, +Telquel+ estime qu’en sollicitant les Emirats, le Royaume compense les limites de l’investissement privé et le manque de profondeur des marchés financiers nationaux.
Toutefois, note la publication, l’approche est risquée pour certains, car elle serait de nature à éroder notre souveraineté économique.
Si cette contribution s’opère majoritairement via de la dette, on aurait raison de s’inquiéter, mais si, en revanche, elle se traduit surtout par des prises de participation, des dons et des prêts concessionnels, le risque est amoindri, d’autant que le bailleur de fonds cesserait d’être un simple créancier pour devenir partie prenante du développement du pays, explique-t-il.
+La Nouvelle Tribune+, qui s’attarde sur la situation des startups au Maroc, écrit que si la TPME marocaine bénéficie à la fois de mécanismes institutionnalisés de financement et d’accompagnement, la startup marocaine a quant à elle des besoins plus spécifiques qui font écho à sa nature-même.
Ainsi, l’écosystème de la startup marocaine émane d’abord d’une volonté quasi-politique de développer ce type d’approche entrepreneurial au Maroc, explique l’hebdomadaire.
Dans un monde globalisé, fait d’innovation et de technologies, le Maroc a grandement besoin du dynamisme qu’apporte cet écosystème dédié des startups, pour s’exporter, faire mûrir le marché national, mais surtout donner de la consistance et de l’espoir à la jeunesse marocaine, clé du succès de ce pari, soutient-il.
HA/APA