Le message adressé mercredi par le Roi Mohammed VI aux participants à la première édition de la Journée nationale de l’industrie et la lutte contre l’utilisation des sacs en plastique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Les Inspirations éco+ écrit que porté vers et par la notion de souveraineté, comme l’a si bien souligné le Roi dans son message adressé aux participants à la Journée nationale de l’industrie, ce modèle industriel performant, innovant, durable, créateur de valeur, de richesse, d’emplois… est le grand chantier qu’il s’agira désormais de mener à bien.
La liste des préalables est riche, mais celle des acquis réalisés jusqu’à présent l’est aussi, c’est pourquoi il ne faudra pas perdre davantage de temps pour mettre le turbo et aller chercher des points de croissance dans ce nouvel élan industriel auquel a appelé le Souverain, note le quotidien.
Chaque point relevé par le message royal constitue une priorité et chaque priorité un chantier à part entière, partant de l’amélioration des dispositifs d’accompagnement, la décarbonation, la qualification des ressources humaines, jusqu’à la diversification des branches d’investissement ou encore l’engagement des régions.
C’est ainsi qu’au regard de la diversité et de la qualité des expertises ayant pris part aux débats, tous les constats et recommandations formulés devront être sérieusement étudiés, consolidés et déployés, suggère-t-il.
+L’Economiste+ estime que l’industrie marocaine doit se renouveler: c’est le fond du message royal adressé aux participants à cette rencontre sur les enjeux de souveraineté et de transformation de l’industrie du Maroc.
Certes, la touche made in Maroc se retrouve dans des pièces d’avions, d’automobiles… mais cela ne suffit pas, car si aujourd’hui les motivations s’inscrivent dans une logique de redynamisation du processus d’industrialisation, il faut alors traquer par tous les moyens les failles et les ratés des anciennes politiques, soutient la publication.
La bataille de l’industrialisation ne pourra se concevoir de manière isolée: elle aura besoin de la mobilisation de la puissance publique et des entreprises qui devront créer la richesse et l’efficacité du marché, estime-t-il.
Pour faire monter en gamme et en puissance l’existant, il ne s’agit pas de substituer à l’aveuglette mais de se positionner sur des produits stratégiques qui peuvent être fabriqués localement à des coûts compétitifs, mais aussi miser et investir dans la valeur ajoutée et les technologies innovantes, propose-t-il.
En face, il faudra donner un coup de bulldozer au parcours kafkaïen qu’ont à effectuer les investisseurs, se pencher sur le coût élevé des terrains et de l’énergie, l’accès au financement et la logistique, entre autres, ajoute-t-il.
+L’Opinion+ écrit que sept années après la campagne ferme et très réussie de lutte contre la prolifération des sacs en plastique, lancée en juillet 2016, le temps béni du «zéro mika» ne semble plus être qu’un vague souvenir.
Si la consigne est toujours plus ou moins respectée dans les grandes surfaces, une brève tournée dans les marchés et les souks populaires, ainsi que dans les épiceries de nos coins de rues, permet de constater qu’en ce mois sacré de Ramadan et bien avant, les gros sacs de plastique hideux d’antan sont revenus en force, constate le journal.
Certes, le sac en plastique noir a été maquillé en bleu, en vert, en mauve, en rose et bien d’autres teintes improbables, mais sa toxicité et ses effets néfastes sur la nature restent les mêmes, relève-t-il.
Plus étonnant encore, la fermeté des premières heures de la campagne «zéro mika» incarnée par les forces de l’ordre, dont les redoutables membres des forces auxiliaires chapeautés par des agents d’autorité, semble avoir cédé place à une étrange mansuétude, note-t-il.
Mais la nature de notre beau pays qui a pu profiter d’un relatif répit durant les dernières années, s’en souviendra malheureusement en voyant ressurgir ces monstrueuses forêts de «mika» aux abords de nos routes et de nos villes, comme au fond de notre littoral maritime, déplore-t-il.
HA/APA