La gestion de l’eau, la vente illicite des carburants et la CAN-2023 sont les principaux sujets traités par les joprnaux marocains parus ce lundi.
+L’Économiste+, qui s’attarde sur la gestion de l’eau au Maroc, écrit que le gouvernement, les gouverneurs et les collectivités locales sont certes mobilisés pour améliorer la gestion des ressources hydriques, mais que pour l’instant, l’effort est plus axé sur le renforcement de l’offre que de la rationalisation de la demande.
L’une des pistes mises en avant concerne la sensibilisation à la lutte contre toutes les formes de gaspillages, explique l’éditorialiste.
Quoi qu’il en soit, pour pouvoir faire face efficacement à la situation, il faudrait surtout transformer les modes de consommation, en couplant la politique d’infrastructures à celle de responsabilisation de tous les acteurs, préconise-t-il, expliquant que cette gestion de la demande exige le recours à des techniques ayant prouvé leur efficacité dans la rationalisation des usages.
Le changement des habitudes passe aussi par la révision de la politique tarifaire: les expériences les plus réussies s’appuient sur une tarification fortement progressive, par palier, avec un niveau de prix initial élevé, ajoute-t-il, estimant que cette augmentation des tarifs serait un fort signal de la rareté de la ressource.
+Les Inspirations éco+, qui aborde la vente illicite des carburants, écrit que cette pratique que nous pensons être révolue, refait surface avec la prolifération de distributeurs ambulants sillonnant les rues au vu et au su de tous, allant même jusqu’à arborer leur propre marque et leur propre publicité en toute transparence.
Si cette pratique est répandue dans certains pays développés, elle demeure, néanmoins, bien structurée, ce qui est loin d’être le cas au Maroc, la réglementation sur les hydrocarbures interdisant strictement la vente en dehors des stations de distribution, explique le journal. Ce qui ne semble guère effrayer ces petits grossistes informels qui osent braver la loi tant ce créneau est lucratif, note-t-il.
Les ventes illicites de carburant constituent une concurrence déloyale vis-à-vis des opérateurs du circuit légal, lesquels alertent sur les répercussions de cette pratique aussi bien sur le secteur que sur le consommateur, et ce, tant sur l’aspect sécuritaire que qualitatif, met-il en garde.
Sur un autre registre, +L’Opinion+, qui revient sur l’interdiction d’entraîner de huit matchs infligée à un entraîneur international algérien pour avoir tenu des propos diffamatoires à l’encontre du Maroc, écrit que s’il y a un enseignement majeur à tirer de cette affaire rocambolesque, c’est que le Maroc d’aujourd’hui n’est plus la proie facile de toutes les manigances et de tous les coups tordus sportifs ou antisportifs qu’il fut pendant une certaine époque.
Le Maroc d’aujourd’hui est un adversaire honorable certes, mais avec lequel on ne peut pas rigoler que ce soit sur ou en dehors des terrains, relève l’éditorialiste.
Plus que jamais outillé pour défendre ses intérêts sportifs, qu’ils soient d’ordre administratif, technique, logistique ou même politique, notre pays trône désormais en haut du podium des puissances sportives à l’échelle continentale, mais aussi internationale, estime-t-il.
Côté sport, +Le Matin+ écrit que les Lions de l’Atlas sont tombés dans le piège du nul face à la République démocratique du Congo, dimanche au stade Laurent Pokou à San-Pédro (1-1). Le coaching de Walid Regragui n’a pas permis au Maroc de conforter son avance cette fois-ci, alors que le flanc gauche de la défense a été à l’origine de l’égalisation. Le Maroc devra encore batailler pour la qualification et pour la première place, mercredi en soirée face à la Zambie.
Malgré la canicule et l’horaire du match, les Lions de l’Atlas ont parfaitement entamé dimanche 21 janvier 2024 leur rencontre de la 2e journée de la phase de poules de la CAN 2023 face à la RD Congo. Toutefois, le couloir gauche de la défense a fini par craquer en fin de match, permettant à la RDC de repartir avec un précieux point.
HA/APA