La déclaration de revenus, le renouvellement du mandat de Walid Regragui et la lutte contre les effets du changement climatique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
Évoquant la déclaration d’impôt, +Les Inspirations éco+ explique que les contribuables concernés, qui réalisent des opérations taxables ou hors champ d’application, sont tenus de faire cette déclaration avant le 1er mars.
Une déclaration du prorata doit, en effet, être déposée auprès du service local des impôts dont dépendent ces contribuables, au plus tard le 29 février, au risque d’encourir des sanctions pécuniaires et même de subir des conséquences judiciaires lourdes, constate le journal.
Ceci étant, l’échéance de fin février ne concerne pas uniquement les contribuables qui effectuent des opérations assujetties à la TVA, mais également les propriétaires et usufruitiers des biens immeubles dont le montant annuel n’excède pas 30.000 DH et qui disposent de revenus fonciers soumis à l’impôt sur le revenu, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui commente le renouvellement de mandat de Walid Regragui à la tête de la direction technique de l’équipe nationale de football, qualifie cette démarche de “sage décision qui était aussi prévisible que souhaitable”.
Le temps nous dira si Regragui va mettre à profit cette rallonge pour prouver soit le bien-fondé, soit le mal-fondé, de ce que tout un chacun pense aujourd’hui de lui et de ses véritables compétences, explique la publication.
Maintenant, il importe de crever l’abcès des non-dits en disant certaines vérités dérangeantes qui se ruminent dans l’opinion publique nationale in petto, mais qui ne tarderont pas à s’enflammer ouvertement à la moindre déconvenue.
La première de ces vérités est que Regragui, dont le leadership n’est plus à démontrer, a montré certaines lacunes techniques et tactiques auxquelles il faut rapidement remédier en lui adjoignant un ou plusieurs experts aguerris en la matière, relève-t-il.
L’autre nécessité est la maîtrise de la communication pour prémunir l’environnement mental de l’équipe nationale des risques de parasitage.
Car, contrairement à la Coupe du Monde où le style de Walid Regragui avait fait tout son charme, ce même style en Coupe d’Afrique, “nous a coûté des turbulences dont on pouvait et dont on devait se passer”, ajoute-t-il.
+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre les effets du changement climatique, écrit qu’au-delà des discours pompeux sur les engagements mondiaux pour protéger l’environnement et sauver la planète, souvent, c’est la realpolitik qui finit par prendre le dessus, car, en dépit des alertes sur l’accélération des changements climatiques, Etats et simples citoyens continuent de “faire semblant”.
Au Maroc par exemple, les mises en garde sur le stress hydrique n’ont pas encore provoqué un changement des habitudes, relève le journal, estimant que les gaspillages continuent et la préservation des ressources n’est même pas considérée comme une priorité… tant que l’eau coule encore du robinet.
Lors des COP, les Etats du Nord brandissent la carte de la neutralité carbone, exigeant des pays du Sud d’accélérer leur réduction des émissions et leur adaptation au réchauffement climatique.
Mais si la protection des écosystèmes, le verdissement de l’économie, la décarbonation de l’industrie continuent à être des sujets très tendances, il n’en demeure pas moins que face à la moindre crise, les engagements écologiques sont souvent les premiers sacrifiés, relève-t-il.
HA/APA