Le secteur de l’éducation, les relations de coopération entre le Maroc et l’Espagne et la stratégie nationale de l’hydrogène vert sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
Evoquant la réforme de l’éducation, +L’Économiste+ évoque « quelque indices susceptibles d’augurer d’un renouveau », citant entre autres, un effort de recrutement des enseignants maintenu, une nouvelle approche de sélection et de formation des candidats au métier, un projet de statut unifié, une nouvelle méthode d’apprentissage et un renforcement du préscolaire.
Ces mesures, si elles sont menées correctement et dotées des moyens qu’il faut, pourraient “aboutir à un soubresaut, à même de déclencher une nouvelle dynamique”, estime le quotidien.
Quoi que l’on dise, le plan d’urgence 2009-2012 est la preuve qu’un changement est possible lorsque la mobilisation est générale, relève-t-il, estimant que ses effets, bien que limités, sont visibles dans les performances des élèves, puisque de 2011 à 2021, la part de ceux n’atteignant même pas le niveau “faible” en lecture et compréhension, selon l’enquête internationale Pirls, a baissé de 20 points (à 59% contre 79%).
Sur le même registre, +L’Opinion+ estime que la rentrée scolaire constitue, avec le Ramadan et l’Aïd El Kébir, l’une des périodes de l’année où les ménages sont confrontés à d’importantes dépenses, précisant que le Marocain se retrouve plus que jamais coincé entre le marteau de dépenses exceptionnelles et l’enclume des frustrations financières inhérentes à l’actuelle période de crise qui semble s’installer dans la rentrée.
Pour remplir le cartable, les “pauvres” parents sont obligés de se soumettre à une véritable gymnastique comptable avec son lot d’arbitrages serrés entre les dépenses nécessaires et celles facultatives, urgentes et non urgentes, le tout dans un marché des fournitures scolaires marqué par une explosion inédite des prix, relève le quotidien.
Dans le monde rural, le tableau est encore plus déprimant à cause de la sécheresse, ce qui rend les répercussions des dépenses encore plus dramatiques qu’en milieu urbain, puisque nombre de parents démunis n’ont d’autres choix que celui, catastrophique, de déscolariser leurs enfants, constate-t-il.
A la ville comme à la campagne, les parents, ceux des couches populaires les plus vulnérables notamment, n’ont aucune alternative que celle de faire face, bon gré mal gré, au surendettement de leur ménage…
Et comme le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres, les propriétaires des librairies et des magasins de fournitures scolaires, après un long congé forcé, reprennent leur travail avec grand plaisir, exagérant au passage les effets de la crise sur les prix de leurs marchandises pour mieux gonfler leurs tarifs et leurs gains, déplore-t-il.
+Al Bayane+, qui s’attarde sur les relations de coopération entre le Maroc et l’Espagne, souligne qu’entre Madrid et Rabat, le pont de coopération ne cesse de s’étendre par des échanges ininterrompus, dans moult secteurs.
Décidément, il est bien certain que la résolution de s’y prendre ne semble guère fléchir de sitôt, au vu de la cadence galopante dont les manifestations s’opèrent de part et d’autre, note la publication.
Le projet de tunnel reliant les deux nations frontalières, par le détroit de Gibraltar, revient en puissance dans les rencontres mixtes, et paraît représenter la clé de voûte de l’actualité, tout en s’accordant à en faire une stratégie commune, relève-t-il.
Les deux parties sont convenues de procéder par phases d’emploi sur ce chantier ambitieux de 28 km de long et de 475 m de profondeur, rattachant les deux villes de Tarifa et Tanger, à l’intersection méditerranéenne et atlantique, explique-t-il.
+Le Matin+ écrit que le gouvernement passe à la vitesse supérieure sur l’hydrogène vert et ses dérivés. Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a tenu mardi la première réunion consacrée à l’activation de l’Offre Maroc dans ce domaine.
Pour l’Exécutif, l’enjeu est de démarrer la mise en œuvre de la vision royale sur ce projet et ses différentes composantes à partir de 2024 pour optimiser la valorisation du potentiel du Royaume et répondre aux besoins des investisseurs dans le secteur, rapporte le journal.
Ainsi, la rencontre a été l’occasion d’examiner les perspectives de développement et les facteurs de compétitivité du Maroc sur certains maillons de la chaîne de valeur, ainsi que les mécanismes d’accompagnement et la promotion de l’investissement dans le secteur.
HA/APA