Les conséquences des grèves répétées des enseignants, les enjeux de la participation du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde de football 2030 et le lancement d’un écosystème industriel ferroviaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Opinion+ écrit que trois mois après la rentrée scolaire, la tension règne encore dans le secteur de l’Éducation, à cause des dispositions du nouveau Statut unifié, adopté par le gouvernement, et qui sont le fruit de consultations nationales qui ont impliqué environ 21.000 enseignantes et enseignants, plus de 33.000 élèves et quelque 20.000 familles.
Ce statut, doté d’une enveloppe de 9 milliards de dirhams, est rejeté catégoriquement par les syndicats du corps éducatif, qui appellent à la satisfaction de l’ensemble de leurs revendications avant de rejoindre les salles de classe, au moment où l’Exécutif préconise le dialogue, sans interruption de l’école, note le quotidien.
La majorité gouvernementale, qui a tenu une réunion pour examiner la crise éducative que connaît actuellement le Maroc et qui hypothèque l’avenir de plus de 8 millions d’élèves, a exprimé son soutien indéfectible au ministre de tutelle Chakib Benmoussa, dont la mission est de fonder le socle d’une école publique équitable, qui met l’intérêt de l’élève au sommet des priorités, relève-t-il.
Un objectif qui passe inévitablement par la consolidation des processus de monitoring auprès des établissements scolaires et le raffermissement du régime d’évaluation, mais également de sanctions, appliquées aux cadres éducatifs.
Car oui, nul ne peut nier que l’école marocaine a longtemps été victime d’un laxisme aberrant, dont les répercussions se traduisent par l’absence récurrente du Maroc dans les fameux baromètres éducatifs internationaux, explique-t-il.
Abordant les enjeux de la participation du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde 2030, +Les Inspirations éco+ estime que dans plus d’un secteur, les retombées économiques attendues de cette participation « traceront certainement un point d’inflexion sur la courbe de la croissance nationale », notant qu’il y a “une réelle manne à exploiter” dans cette Coupe du monde, et même dans les grandes échéances internationales que le Maroc est censé accueillir d’ici là. Car, même si l’on semble se focaliser uniquement sur les villes concernées, force est de souligner que toutes les régions peuvent tirer profit de la dynamique, explique-t-il.
La publication souligne la nécessité pour chaque territoire de réussir, au cours des sept prochaines années, à packager les différents atouts dont il dispose pour “donner envie” au touriste et à l’investisseur.
Des quatre coins du monde, il y aura des connections à trouver et des ponts à jeter, entre les douze régions et avec les pays co-organisateurs, afin que le périple footballistique soit un début et non une finalité en soi, prévoit-il.
+L’Economiste+ écrit que l’ONCF s’apprête à transformer l’écosystème ferroviaire, basé sur la fabrication, la maintenance et l’exportation des trains made in Morocco, notant que les appels à la concurrence viennent d’être lancés.
Ce grand chantier rappelle la recette qui a très bien pris dans le secteur automobile, qui cartonne au-delà des objectifs fixés, relève le quotidien.
Dans un contexte mondial radicalement transformé, soutenir le made in Maroc» est fondamentalement essentiel, mais il s’agit là, encore une fois, de trouver les bonnes recettes qui marchent, soutient-il.
HA/APA