La réforme de l’éducation, la situation de l’économie nationale et la mobilité électrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Economiste+, qui évoque la réforme de l’éducation, critique la participation prévue du Maroc à une nouvelle étude internationale, Talis 2024, essentiellement axée sur les enseignants, estimant que le problème n’est pas dans le diagnostic, mais plutôt dans la mise en œuvre des réformes.
Le Maroc prend déjà part aux enquêtes internationales de référence dans le domaine: TIMSS, évaluant le niveau des élèves en sciences et mathématiques, PIRLS, s’intéressant à la lecture et compréhension, et PISA, évaluant les acquis de ceux ayant achevé le collège: parmi les chapitres traités, l’on retrouve de précieuses données sur les profs, les directeurs d’écoles, les équipements et infrastructures de base des établissements, constate l’éditorialiste.
Avec un recul d’une vingtaine d’années, ces études recèlent une mine d’informations, « mais le problème n’est nullement dans le diagnostic. Il est dans l’action », relève-t-il.
Toutes les failles sont déjà identifiées, mais “la mise en œuvre des stratégies, c’est là où ça bloque, et c’est peut-être là qu’il faudrait orienter l’effort d’investigation”, suggère-t-il, appelant à identifier plutôt les insuffisances de notre mode opératoire, pour enfin corriger les réformes initiées.
Abordant la situation de l’économie marocaine, +Les Inspirations éco+ rapporte que l’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a maintenu son soutien indéfectible au Maroc et surtout à ses fondamentaux macroéconomiques en préservant inchangée sa note de la dette souveraine (BB+/B), le tout assorti d’une perspective stable, estimant que c’est une “véritable prouesse tant le contexte est difficile”.
L’agence new-yorkaise a souligné que l’économie marocaine “a résisté à plusieurs chocs régionaux et mondiaux au cours des deux dernières décennies tout en maintenant l’accès aux financements extérieurs et intérieurs”, grâce en grande partie à “l’aboutissement des réformes structurelles qui, pour S&P, vont permettre au pays de s’ouvrir petit à petit “la voie à une économie plus inclusive”, rapporte l’éditorialiste.
Elle évoque, d’ailleurs, la série de réformes favorables aux entreprises ainsi que la généralisation en cours du système de sécurité sociale qui va permettre d’étendre la couverture des soins de santé à toute la population, relève-t-il.
Concernant les retombées positives pour le futur, l’agence d’évaluation financière est convaincue des «perspectives de croissance robustes» du Royaume, à la lumière de la diversification économique et de la dynamisation de l’investissement, note-t-il.
+Le Matin+ rapporte que l’Association professionnelle intersectorielle pour la mobilité électrique (Apime) a annoncé le déploiement de 2.500 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques, d’ici 2026. Ces équipements seront installés dans les grandes villes marocaines, notamment Tanger, Rabat et Casablanca.
Créée en janvier 2023, l’APIME a pour ambition de constituer le moteur du développement de la mobilité électrique au Maroc. Parmi les premiers axes de ses mission, l’APIME travaille sur le lancement d’un dialogue avec les pouvoirs publics afin de compléter la normalisation des équipements de la mobilité électrique et examiner avec les organismes de distribution de l’électricité les cahiers des charges de branchement des installations de recharge.