La réforme des bureaux d’information sur le crédit et l’élimination de l’équipe du Maroc de football en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nationq sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Évoquant la réforme des bureaux d’information sur le crédit, +Les Inspirations éco+ écrit que l’approbation, mardi dernier, par la Chambre des conseillers du projet de texte y afférent, marque une étape importante pour le secteur bancaire, et ce, après plus d’une décennie d’attente, soulignant que cette loi est censée permettre aux banques de mieux appréhender le risque de crédit des emprunteurs potentiels en se basant sur leur comportement de paiement.
L’objectif final étant d’assurer un meilleur accès au financement à une large frange de la population, en particulier celle exclue des services financiers de base, et ainsi permettre d’atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale d’inclusion financière, note l’éditorialiste. Ce texte est de nature à contribuer au renforcement de l’arsenal juridique du système bancaire, dans l’optique d’améliorer la qualité et de faciliter l’accès des particuliers et des très petites et moyennes entreprises au financement.
+L’Opinion+, qui commente l’élimination de l’équipe du Maroc de football en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, estime que cette disqualification précoce de notre équipe nationale est “un mal pour un bien” et “porteuse de grandes leçons”.
La première de ces leçons est que, contrairement aux slogans creux sur l’arabité et l’africanité, le chemin vers le sacre en Coupe d’Afrique comme dans toute autre compétition est un sentier froidement vide où l’on doit marcher seul.
L’autre leçon est qu’après avoir brillé de mille feux au Qatar, notre football avait grand besoin d’un reset qui ne pouvait survenir qu’au lendemain de ce genre de défaite, relève la publication.
La Fédération Royale Marocaine de Football a désormais toute la latitude pour évaluer l’existant, revoir ce qui doit être revu et prendre les décisions qui s’imposent afin de bien préparer un avenir proche plein de défis, dont celui de la qualification à la prochaine Coupe du Monde, ainsi que celui de la gestion de la participation marocaine à la CAN 2025 qui se déroulera sur nos terres, soutient-il.
Dans cette compétition, les enjeux sont multiples et transcendent les simples prestations des joueurs sur les pelouses: la CAN, autant que la Coupe du Monde, est en effet une formidable tribune que les pays participants se doivent de mettre à profit pour étaler et doper leur soft-power, ajoute-t-il.
Sur un autre registre, +L’Économiste+, qui s’attarde sur la mobilisation des agriculteurs en France, écrit que les mobilisations des agriculteurs français nous interpellent surtout que des camions marocains ont été attaqués et les chargements de fruits et légumes détruits, estimant que si c’était des camions français qui subissaient les mêmes violences au Maroc, “ce serait le sujet en boucle sur les TV françaises et une condamnation par le Parlement européen, d’un pays où règne l’instabilité et l’insécurité juridique, indigne de l’accord de partenariat avec l’UE”.
Ces braves paysans français, qui réclament notamment plus de subventions, “veulent exporter blé et champagne, mais être protégés contre l’importation de viandes ou de tomates quand ils ne sont pas compétitifs”, constate-t-il, ajoutant que si un entrepreneur marocain réclamait cela, il serait traité de rentier.
HA/APA