L’économie nationale, les relations Maroc-Iran et l’autodafé du saint Coran en Suède sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+Les Inspirations éco+, qui évoque l’économie nationale, écrit qu’alors que les pronostics les plus optimistes tablaient sur une croissance contenue sur les trois premiers mois de l’année, les réalisations effectives sont, fort heureusement, bien plus réjouissantes. L’économie marocaine aura finalement fait mieux que prévu au premier trimestre, le PIB s’étant, au final, accru de 3,5% à fin mars, avec 3 points de pourcentage de plus que pour la même période en 2022, note l’éditorialiste.
À l’évidence, les précipitations du début d’année ont eu un double effet: le premier, immédiat, avec la solide progression des activités agricoles (+6,9%), tandis que le second impact est, lui, plus indirect. Ce n’est un secret pour personne, la consommation des Marocains, aussi bien dans le milieu. urbain que rural, reste étroitement liée aux précipitations, ce qui explique, en grande partie, la solide progression de la demande intérieure, explique-t-il.
En dépit d’un contexte fortement inflationniste induisant une augmentation du niveau général des prix de 5,4%, toutes les composantes de la consommation finale, qu’elle soit des ménages ou de l’administration. publique, contribuent sensiblement à la croissance, estime-t-il.
Le revenu national brut disponible progresse de manière significativement plus importante (+9,9%) qu’au premier trimestre de 2022 (+2,6%), ce qui démontre que la capacité de financement de l’économie s’est améliorée, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur les relations entre le Maroc et l’Iran, évoque « une tentative de reprise des relations » initiée encore une fois par le gouvernement iranien, sans doute dans le sillage de son rapprochement récent avec l’Arabie Saoudite, alliée inconditionnelle du Maroc.
Les déclarations du chef de la diplomatie iranienne sur la volonté de son pays de reprendre les relations diplomatiques avec le Maroc n’ont toujours pas suscité de réaction officielle du côté de Rabat, mais cela n’exclut nullement l’existence de tractations officieuses entre les deux pays, relève le journal.
Sans être devins, lesdites tractations auront pour seul et unique sujet le Sahara marocain, une cause sacrée dont la centralité en tant que prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit, a été affirmée on ne peut plus clairement par la plus haute autorité du pays, ajoute-t-il.
+Al Alam+, qui revient sur l’autodafé du Saint Coran en Suède, estime que l’initiative du Maroc de rappeler en consultation son ambassadeur en Suède pour une durée indéterminée, d’une part, et de convoquer le chargé d’Affaires de la Suède à Rabat au ministère des Affaires étrangères afin de l’informer de la condamnation par notre pays de l’acte extrémiste et provocateur et de sa protestation contre la réticence des autorités suédoises à empêcher le réfugié irakien de commettre son acte odieux, d’autre part, dénote deux prises de position fermes qui témoignent du respect des règles du droit international et expriment en même temps le rejet de ce genre d’actes honteux, qui constituent une provocation pour tous les musulmans et incitent à la haine et à l’hostilité, lesquels engendrent l’extrémisme et ouvrent la voie au terrorisme d’une manière ou d’une autre.
La condamnation ferme du monde musulman de cet acte criminel montre clairement que les musulmans de tous les pays du monde forment une seule Nation et que les désaccords, les conflits et les problèmes passagers qui remontent à la surface n’affectent pas l’unité de cette Nation, ni son essence ou son origine non plus, commente la publication.
HA/APA