Le projet de loi de finances pour 2024 et les tirs de projectiles ayant visé la ville de Smara sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mardi.
Abordant le projet de loi de finances pour 2024, +Les Inspirations éco+, qui cite une note de conjoncture du Centre marocain de conjoncture (CMC), estime que les indicateurs budgétaires du PLF 2024 sont «bien orientés» dans un contexte marqué par un ralentissement « effrayant » des principales économies du globe.
Ce projet de budget du prochain exercice est une réponse adaptée à l’ampleur des problèmes conjoncturels induits, notamment, par le séisme d’Al Haouz, l’environnement international hostile et l’inflation, estime l’éditorialiste.
Selon le CMC, le PLF 2024 vise à limiter les dégâts que pourrait provoquer cette situation dépressive sur le tissu économique national et à conforter, un tant soit peu, la demande qui a souffert d’une atonie sans pareille.
Sa bonne orientation est à même d’apporter davantage de souplesse et d’allant à la politique monétaire, le gouvernement plaçant les investissements publics en tant qu’objectif et ressort essentiel de la croissance, ajoute-t-il.
+L’Economiste+ écrit que la redynamisation étant aujourd’hui vitale face à une crise qui contraint à travailler autrement, à faire bouger les lignes, créer de la croissance et redonner confiance, l’information devient capitale pour “démystifier les concepts”, et “rendre plus accessible cette construction sophistiquée et conceptuelle qu’est le droit de manière générale”, surtout que “tout nouveau texte génère ses propres usages, contraintes et sanctions”.
Une loi est un enjeu sociétal et chaque époque, chaque texte traduit l’évolution de la pratique et des mentalités, estime le quotidien.
+L’Opinion+, qui évoque les tirs de projectiles sur Smara, ayant fait un mort et trois blessés, écrit que le Procureur Général du Roi près la Cour d’Appel de Laâyoune a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer l’origine de ces projectiles, mais que tous les faisceaux de preuves pointent vers le même coupable : le Polisario.
D’autant que chaque année, à la veille du vote de la Résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Sahara, le Polisario multiplie les attaques dans l’espoir d’influer sur la décision de la communauté internationale, explique l’éditorialiste.
Son moyen privilégié était de bloquer le passage frontalier d’El Guerguerat, et ce, jusqu’au vendredi 13 novembre 2020, date à laquelle cette carte leur a été définitivement retirée par une intervention décisive des FAR, rappelle-t-il.
“Si le Polisario et l’Algérie cherchent à entraîner le Royaume dans une guerre, c’est parce qu’ils savent que la paix et la stabilité sont ses atouts majeurs”, constate-t-il, estimant que les autorités marocaines “sauront réagir en temps opportun avec le discernement nécessaire”.
HA/APA