Le secteur de l’artisanat, l’amélioration du transport routier à Casablanca et les relations de coopération entre le Maroc et l’Espagne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur le secteur de l’artisanat, écrit que ce secteur, relégué depuis plusieurs décennies au second plan, est resté pendant longtemps réduit à une activité à caractère social, sans plus, alors qu’il s’agit là de l’une des expressions vivantes du patrimoine historique et culturel du Maroc.
Aujourd’hui, l’artisanat est érigé en tant que secteur stratégique, au même titre que le tourisme, l’industrie, l’agriculture, constate le journal.
La demande internationale monte crescendo et la promotion bat son plein dans les foires & salons, d’autant plus qu’il y a une tendance mondiale et un engouement sans précédent pour l’authenticité, le fait-main, les imperfections de l’esthétique des artisans, relève-t-il.
De surcroît, l’effet Mondial Qatar et les exploits inédits du football marocain ont suscité un élan international de sympathie envers l’expérience Maroc, ajoute-t-il.
Abordant le transport routier à Casablanca, +Les Inspirations éco+ estime que l’ambition de l’efficacité énergétique, d’une part, celle de l’amélioration de la mobilité urbaine, d’autre part, et celle de l’exploitation de nouvelles niches financières pour les caisses publiques sont les trois objectifs conjugués qui motivent certainement les autorités du transport à Casablanca pour envisager la mise en place de nouveaux services de mobilité.
Un cran au-dessus du chantier de l’interopérabilité, ceux-ci consisteraient à déployer dans les artères de la métropole des services de covoiturage et de location (trottinettes, vélos, motos) ou encore à encourager l’autopartage, relève la publication.
L’idée semble encore un peu floue dans l’esprit des responsables, étant donné qu’il n’a toujours pas été décidé si le déploiement se fera par le public, via la contractualisation avec le privé, ou par la mise en place d’un cadre réglementaire ou d’un environnement en faveur d’une offre de mobilité privée plus ou moins régulée, constate-t-il.
Il faudra encore voir comment concevoir une offre de bonne qualité, disponible, accessible, sécurisée et connectée aux autres canaux, note-t-il.
Mais, au préalable, la question financière devra aussi être abordée, sans oublier les volets technologique ou encore juridique, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui revient sur les relations de coopération entre le Maroc et l’Espagne, écrit que non seulement les deux pays cherchent dorénavant à organiser une Coupe du Monde avec le Portugal, mais qu’en plus, ils veulent accélérer le projet pharaonique et tant attendu du tunnel ferroviaire sous la Méditerranée.
Quelques mois après la réconciliation diplomatique entre Rabat et Madrid, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, s’est entretenu avec la ministre des Transports d’Espagne, Raquel Sánchez, pour la 43ème réunion de la commission mixte hispano-marocaine du projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar, relève l’éditorialiste.
Si la volonté politique n’est plus un frein, les contraintes techniques ne le sont plus également, quoique depuis des décennies, les commentateurs aient glosé sur la faisabilité du projet, arguant une profondeur, un sol et des risques sismiques difficiles à surmonter, note-t-il.
Quoi qu’il en soit, si les études techniques et le contour financier du projet devraient encore prendre du temps, « la volonté est bien là », ajoute-t-il.
HA/APA