L’économie verte, la scène politique nationale et le Salon de l’automobile d’occasion sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine de ce samedi.
+La Nouvelle Tribune+ écrit que dans un monde qui connait aujourd’hui une double révolution industrielle, celle du numérique et celle de l’énergie, le Maroc a de nouvelles cartes à jouer, même si la partie n’est pas gagnée d’avance.
S’il serait illusoire d’attendre du Maroc de devenir un leader mondial de l’économie numérique, malgré tous les «Morocco-Tech», dans le cas de l’économie verte, le Royaume a déjà placé un certain nombre de jalons à même de le positionner à l’international et dans sa sphère régionale, estime l’hebdomadaire.
Dans le domaine de l’énergie, le Maroc bénéficie déjà d’une exploitation réelle de son potentiel de captation des énergies solaire et éolienne, relève-t-il.
Mais, surtout, contrairement au modèle précédent pour les énergies fossiles où les pays détenteurs de ressources se contentaient d’en monnayer les prix, le Maroc avance dans une stratégie d’innovation industrielle dont l’objectif est d’être un acteur de la transformation énergétique, fait-il remarquer.
Bien que ces stratégies soient encore récentes et ne datent que de quelques années, elles témoignent a minima de l’orientation que prend le pays vers la recherche et la transformation plutôt que l’exploitation pure et simple des ressources dont il dispose, explique-t-il.
Abordant la scène politique nationale, +TelQuel+ estime que le PJD (Parti Justice et Développement), qui a subi une dégelée dans les urnes en 2021, en passant de 125 à 13 sièges parlementaires, pourrait revenir au pouvoir.
Pour la publication, deux éléments semblent refaire souffler du vent dans ses voiles: d’abord les difficultés auxquelles fait face le gouvernement actuel, dont le chef (RNI), qu’on pensait être « maître dans l’art de générer puis de flécher les capitaux vers de l’investissement productif », après presque deux ans aux manettes du pays, « patine dans un cloaque de blocages », dus certes en partie à la conjoncture internationale, mais sans doute aussi à des approximations dans le mode de gouvernance.
Le deuxième élément qui pourrait redonner de l’espoir au PJD est la victoire prévue du Parti de la justice et du développement AKP) à l’élection présidentielle turque prévue le 28 courant, une survie qui contredit évidemment la thèse selon laquelle les mouvances islamistes seraient en voie d’extinction, ajoute-t-il.
Pour les ouailles de Benkirane, cette victoire serait une excellente nouvelle, qui aiguise leurs appétits de come-back, explique-t-il.
Si l’on prend en compte l’atonie relative des autres forces d’opposition au parlement, le PJD “pourrait remonter la pente”, estime-t-il.
Certes, Aziz Akhannouch dit travailler sur le long terme et ses actions d’aujourd’hui sont configurées pour apporter des résultats pérennes et structurels dans l’avenir, mais les Marocains sont en attente de bienfaits immédiats, note-t-il.
“Finalement, RNI ou PJD, les différences sont infimes: nous avons là deux partis ultra-libéraux et peu empressés de pousser vers de profondes réformes modernistes de la société”, juge-t-il.
Revenant sur le Salon de l’automobile d’occasion, Auto Occasion, qui se tient actuellement à Anfa Park de Casablanca jusqu’au 28 mai, +Finances news hebdo+ écrit qu’après deux jours, cette seconde édition tient toutes ses promesses, au regard notamment de l’engouement qu’elle suscite auprès du grand public, séduit par la diversité des offres de véhicules et qui cherche à dénicher la bonne affaire, à tomber sur la belle occase.
Ce Salon va incontestablement contribuer à soutenir la dynamique que connaît le marché de l’occasion depuis plusieurs années, estime l’éditorialiste.
Une telle initiative participe surtout de l’ambition d’Autonews d’aider à structurer un marché largement dominé par l’informel, mais également, de façon générale, de sa volonté d’apporter une modeste contribution aux efforts déployés par l’Etat pour développer l’écosystème automobile dans son ensemble, note-t-il.
HA/APA