La situation du marché du travail, le projet de loi de finances pour 2024 et le Festival International du Film de Marrakech (FIFM), sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
Abordant le marché du travail au Maroc, +Les Inspirations éco+ estime que la situation au troisième trimestre fait état d’une « hécatombe », précisant qu’en un an, l’économie marocaine a vu l’équivalent des deux tiers des emplois s’évaporer juste après la crise covid.
Le journal constate que même si la situation économique du pays est loin d’être similaire à celle de la période de la pandémie, pas moins de 297.000 postes ont été détruits à fin septembre.
La croissance de 2,4% réalisée au troisième trimestre “n’est pas suffisante” pour créer davantage d’emplois, le taux de chômage s’étant même aggravé de plus de deux points au terme du troisième trimestre, culminant désormais, à 13,5%, ce qui équivaut à 1,625 million de chômeurs, note-t-il.
La situation dans certains secteurs, notamment le BTP, reste “difficile”, juge-t-il, précisant que les entreprises du secteur, toujours en proie à la hausse des matières premières et à la baisse de la demande, gèlent leurs recrutements.
Évoquant la présentation par les ministres de leurs projets de budgets devant les commissions spécialisées de la Chambre des représentants, +L’Économiste+ écrit que cette opération est une occasion de faire l’évaluation du travail effectué cette année et le degré de concrétisation des projets présentés en 2022 dans le cadre du PLF de 2023, mais aussi une opportunité d’activer le contrôle en interpellant les membres du gouvernement lors de la tenue de ces commissions.
Au niveau de la première Chambre, le constat fait ressortir deux catégories de ministres: la première est composée de ministres compétents, qui maîtrisent leurs dossiers et leurs départements et que, lors des discussions avec les députés, ils sont tellement forts qu’ils arrivent à convaincre même les parlementaires de l’opposition, qui finissent par se ranger de leur côté.
La deuxième est en revanche composée de ministres à problèmes au point de faire appel aux députés de la majorité pour venir les soutenir.
Finalement, ces parlementaires font preuve de plus de flagornerie que d’arguments ayant une prise sur la réalité, ce qui produit l’effet inverse de celui recherché, relève le quotidien.
Après plus de deux ans à leurs postes, certains ministres ne maîtrisent pas leurs secteurs, déplore-t-il, soulignant la nécessité de “procéder à un changement sélectif pour un nouveau casting”.
+Le Matin+ rapporte que le Festival International du Film de Marrakech, prévu du 24 novembre au 02 décembre prochain, remettra l’Étoile d’or à l’acteur danois Mads Mikkelsen et au réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi.
Mads Mikkelsen a fait son grand retour au cinéma danois en 2020 avec Drunk, film oscarisé qui lui a valu une nomination aux BAFTA et un European Film Award.
Cette nouvelle édition du FIFM célèbrera également la carrière du réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi. Il réalise en 1998 son premier court métrage, le multiprimé, La Falaise. Puis, il coécrit Loin avec André Téchiné. En 2000, il réalise deux courts métrages: Le Mur, primé à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et Trajets, primé à la Mostra de Venise. Son premier long métrage, Mille mois, reçoit les Prix Le premier regard et de la jeunesse à Un Certain Regard à Cannes. Suivront WWW – What a Wonderful World, sélectionné à la Mostra de Venise.
HA/APA