Les prix des fruits et légumes, la question de la non-application de certaines lois au Maroc et la Conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Évoquant les prix des fruits et légumes, +Les Inspirations éco+ écrit que sur fond de mobilisation extrême pour limiter le stress hydrique dont pâtit notre pays, et de rareté des précipitations depuis le début de la saison, les prix des fruits et légumes sont suivis de très près.
Au Maroc, la situation demeure maîtrisée en dépit des pics atteints dans les marchés, alors que sous d’autres cieux de la région, les citoyens dénoncent tous les jours la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires, constate le journak.
Chez nous, le mal est de loin moindre, mais à charge pour chacun de contribuer à l’effort national d’optimisation de l’eau pour pouvoir, justement, atténuer les contraintes entourant l’enjeu de la sécurité alimentaire, soutient-il.
+L’Economiste+, qui revient sur la non-application de lois publiées au Bulletin officiel, se demande pourquoi de “nombreuses lois” tardent à être appliquées ou ne voient jamais le jour, y voyant “un grand gâchis de temps et d’énergie”.
La publication, qui cite notamment les cas de la loi sur la spoliation foncière, particulièrement concernant les sociétés civiles immobilières, la loi relative à la formation continue et loi anti-tabac, estime que “ces exemples, comme tant d’autres, nous ramènent au dilemme de l’application des lois et donc au risque de discrédit du travail parlementaire”.
Une situation qui disqualifie ceux qui rédigent la loi, ceux qui la débattent et ceux qui la votent, estime-t-il.
Pour éviter que les textes ne s’évaporent dans la nature, il faut les prendre en charge jusqu’au bout, leur donner un mode d’emploi et mettre en place un service après-vente, indispensable à toute application sur le terrain, soutient-il.
+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de la Conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire, qui s’est tenue les 5 et 6 février à Rabat, écrit que les discussions ont notamment porté sur les moyens d’assurer un financement plus équitable et inclusif pour ces pays, en vue de réaliser les objectifs de développement durable (ODD).
Malgré toute la bonne volonté et l’engagement des pays à revenu intermédiaire à atteindre les 17 ODD fixés par les Nations Unies, ils souffrent d’un défaut d’accès au financement, constate l’éditorialiste, faisant remarquer que les institutions financières internationales et les banques multilatérales se méfient toujours de ces États, les considérant comme peu fiables ou comportant des risques élevés.
Si le Maroc arrive à obtenir des financements avantageux de la part du FMI ou de la Banque mondiale, c’est grâce aux importants efforts réalisés ces dernières décennies, note-t-il.
HA/APA