La situation des entreprises inactives, la lutte contre le trafic des stupéfiants et la gestion de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Abordant la situation des entreprises inactives, +Les Inspirations éco+ écrit que ces entités en veilleuse et en mise à mort programmée, qui échappent totalement ou presque à tout contrôle du fisc, ont obtenu un délai supplémentaire pour la régularisation de leur situation, notant que leur régime fiscal, qui devait prendre fin au terme de l’exercice écoulé, a été prolongé d’une année supplémentaire.
L’idée par cette prolongation est de permettre aux entreprises d’appréhender cette étape importante pour l’Administration des impôts qui espère intégrer tout ou partie des plus de 225,000 entreprises en veilleuse que connaît le tissu économique national, explique le journal.
Elle offre d’ailleurs, dans le cadre de ce régime, des avantages non négligeables comme la suspension de la procédure de taxation d’office, la dispense du contrôle fiscal ainsi que l’annulation d’office des sanctions pour défaut de dépôt des déclarations et de versement des impôts prévus par le CGI au titre des années non prescrites, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur la lutte contre le trafic des stupéfiants, écrit qu’à peine le nouvel an a-t-il commencé que les éléments de la Sûreté nationale et de la Douane ont repris la lutte contre les réseaux de trafic de drogue.
Le premier janvier, en début de soirée, un communiqué annonce que les éléments de la police, en collaboration avec leurs homologues de la Douane, ont mis la main sur une grosse quantité de drogues dures et de cocaïne dans le poste-frontière d’El Guerguerat, constate l’éditorialiste, précisant que ces cargaisons saisies étaient en route vers le Maroc en provenance de l’Afrique subsaharienne.
Cette opération intervient quelques jours après la saisie au même poste de 569 kg de chira, dissimulée à bord d’un camion de transport international de marchandises, note-t-il.
Dans la mer, la Marine Royale, elle, a dû intervenir la veille, ce qui a abouti à l’interception d’un navire sans pavillon ni documents, à 345 km au Sud-Ouest de Dakhla, relève-t-il.
En proie depuis toujours à une forte activité de trafic international, cette zone de passage stratégique et historique des flux commerciaux légaux ou illégaux, semble de plus en plus imperméable aux trafiquants et aux bandits de grands chemins qui prospéraient du temps des incursions du Polisario, souligne-t-il, estimant que les opérations fructueuses contre les tentatives de trafic se font de plus en plus nombreuses, grâce à une meilleure maîtrise de la zone depuis que les Forces Armées Royales ont libéré le poste d’El Guerguerat, le 13 novembre 2020.
Evoquant la crise de l’eau, +Le Matin+ écrit que cette crise au Maroc bat son plein, mais le pire des scénarios a été évité, grâce aux mesures proactives déployées par le gouvernement. Ces mesures, impliquant l’utilisation d’eaux non conventionnelles et surtout l’interconnexion des bassins hydrauliques, ont permis d’éviter une coupure d’eau pour les habitants de Rabat et du nord de Casablanca au 18 décembre dernier, a déclaré le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka.
Selon le journal, qui reprend les termes du ministre, « la situation hydrique au Maroc reste très préoccupante ». Sous l’effet conjugué d’un déficit pluviométrique aggravé, de températures élevées entraînant l’évaporation de 1,5 million de mètres cubes d’eau de barrage par jour et du problème de l’envasement des barrages, le volume des ressources en eau actuellement à disposition est extrêmement alarmant.
HA/APA