La qualité des eaux de baignade, le processus d’octroi de crédits bancaires et la saisie de comprimés de psychotropes, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Opinion+, qui revient sur la qualité des eaux de baignade, dont le rapport 2023 a été présenté lors d’une conférence de presse mardi à Rabat, écrit que si les regards des citoyens et des médias ont été surtout braqués sur ces plages dites potables, d’autres aspects de grande importance méritent d’être soulevés, notamment le confort, qui ne peut être assuré sans que ces plages ne soient équipées de douches et de toilettes, et le problème du stationnement des véhicules en bords de plages sur lequel règnent « les gilets jaunes » autoproclamés maîtres sans partage et sans pitié des parkings balnéaires.
Car, comme nos concitoyens le constatent chaque année, la grande majorité des plages marocaines est dépourvue du minimum syndical en matière de confort et d’aménagement balnéaire, explique le quotidien.
De plus, ces lieux censés être family-friendly sont aussi le théâtre de toutes les formes d’incivisme, notamment les ordures, les nuisances sonores, les matchs de foot et les draps autour des parasols, entre autres, ajoute-t-il.
Pour un pays, qui a le privilège de disposer de deux façades maritimes à la longueur cumulée de 3.500 km et qui veut devenir une attraction touristique, “miser sur cette richesse serait très judicieux”, estime-t-il.
De plus, la valorisation de ces plages peut générer des emplois et des ressources non négligeables, profitant à toute la communauté riveraine, ce qui nécessite d’entretenir ces plages et de ne pas les laisser abandonnées à l’informel, soutien-il, estimant que la responsabilité de l’État, via les collectivités locales, mais aussi celle des citoyens, directement ou à travers leurs élus, est clairement engagée.
Abordant le processus d’octroi de crédits bancaires, +Les Inspirations éco+ indique que désormais, les établissements bancaires, devenus bien plus regardants en matière d’octroi de crédit, semblent opposer systématiquement une fin de non recevoir aux demandes des clients disposant de comptes non clôturés et non mouvementés depuis plusieurs années en les sommant même de s’acquitter de divers agios et autres frais de tenue de compte.
Comme le montre notre enquête, ces clients auraient été mis sur une liste noire informelle par les banques et les montants des arriérés peuvent très rapidement grimper lorsqu’on l’on sait que dans certains cas, ces comptes, dits en sommeil, “dorment” depuis un grand nombre d’années, prévient le journal.
Et quoique le régulateur bancaire, dans une de ses nombreuses circulaires, ait bien signifié que «tout compte non mouvementé pendant 12 mois, doit être clôturé d’office», certaines banques continuent de réclamer indûment des frais de gestion sur des comptes inactifs de longue date, déplore-t-il.
+Le Matrin+ rapporte que les éléments de la police du port de Tanger Med ont mis en échec, jeudi 22 juin à minuit, une opération de trafic international de drogue couronnée par la saisie de 25.200 comprimés psychotropes à destination du Maroc depuis l’étranger.
Les minutieuses opérations de contrôle frontalier et de fouille ont permis la saisie de cette cargaison de psychotropes soigneusement dissimulée à l’intérieur de la remorque d’un camion de transport international de marchandises immatriculé au Maroc, immédiatement après son arrivée à bord d’un bateau en provenance d’un port espagnol, et l’interpellation du conducteur du véhicule, un Marocain de 53 ans, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.
Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent.
HA/APA