La circulation en trottinette électrique, l’utilisation du robot ChatGPT et la question palestinienne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+L’Économiste+, qui s’attarde sur la circulation en trottinette électrique, écrit qu’alors que d’autres pays tentent d’encadrer et de durcir les sanctions contre les mauvaises utilisations de cette alternative de mobilité, moins polluante, plus rapide et surtout pratique dans les heures de pointe, le Maroc, où l’engouement pour ces engins est encore à ses débuts, devrait anticiper cette tendance en déployant des garde-fous.
Responsabiliser les usagers et instaurer un cadre dissuasif contre les conduites irresponsables permettraient de sauver des vies et de limiter les conséquences économiques et sociales des accidents, dont le coût est estimé à 1,69% du PIB et 3,19 millions de DH pour chaque décès, note le quotidien.
Limiter les accidents liés aux comportements dangereux des trottinettes, mais aussi des motos et des triporteurs, « c’est surtout faire comprendre qu’il ne s’agit nullement d’un jouet! » ajoute-t-il.
Abordant l’utilisation du ChatGPT, un prototype d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle, spécialisé dans le dialogue, le journal +Les Inspirations éco+ écrit que ce robot conversationnel est visé par des procédures judiciaires dans plusieurs pays.
Qu’il s’agisse des revers de sa fonction d’intelligence artificielle générative, qui peut le pousser à inventer des données, ou des risques par rapport à la sécurité des données personnelles, une salve de griefs est formulée contre la plateforme, faisant qu’aujourd’hui, certains pays en ont bloqué l’accès en attendant d’y voir plus clair, constate l’éditorialiste.
Chez nous, ce dilemme n’est pas encore à l’ordre du jour, mais en tout cas, l’on scrute de près le «phénomène»: analyses et avis d’experts sont recueillis et, dans certaines branches, l’on a déjà commencé à tâtonner pour voir dans quelle mesure ce robot pouvait nous alléger ou nous menacer, et c’est tout!, relève-t-il.
Notre “retard” en la matière, comparativement à d’autres pays, devrait être utilisé à bon escient pour répondre à tous les questionnements qui entourent le chatGPT, plutôt que de se lancer tête devant et constater les dégâts par la suite, soutient-il.
Évoquant la question palestinienne, +L’Opinion+ écrit qu’au moment où Al Qods est le théâtre de nouvelles violences israéliennes, le Maroc, malgré ses intérêts économiques grandissants avec l’Etat hébreu, réagit fermement à ces pratiques qui ne font qu’exacerber la tension dans les territoires palestiniens occupés.
“C’est sa manière d’affirmer haut et fort qu’il n’abandonnera jamais” la question palestinienne qu’il place au même rang que celle du Sahara marocain, estime la publication.