La Haute Cour a autorisé la dirigeante de l’Alliance unie du Zimbabwe (UZA), Elisabeth Valerio, à se présenter aux élections présidentielles prévues en août.
Le juge de la Haute Cour, Samuel Deme, a accédé mercredi à une demande d’Elizabeth Valerio, qui contestait la décision de la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) de rejeter sa déclaration de candidature en juin. Elle est la seule femme parmi les 12 personnes qui aspirent au droit d’occuper la Maison de l’Etat (Palais présidentiel) à Harare.
Sa déclaration de candidature aurait été rejetée au motif qu’elle n’avait pas respecté la date limite.
Le paiement des frais de candidature de la dirigeante de l’UZA n’aurait pas été enregistré sur le compte bancaire de la ZEC avant la clôture des nominations. Ce vice de forme a été à l’origine du rejet de sa candidature.
Mme Valerio devient la seule femme candidate dans un groupe de 12 candidats à la présidence pour les élections du 23 août, au cours desquelles les Zimbabwéens choisiront également les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.
Le scrutin présidentiel devrait être mettre en compétition le président sortant Emmerson Mnangagwa et le leader de la principale coalition de citoyens pour le changement, Nelson Chamisa.
Parmi les autres candidats à la présidence figurent le candidat indépendant Saviour Kasukuwere, ministre et apologiste de l’ère Mugabe, ainsi que Gwinyai Muzorewa, du Congrès national africain uni.
Muzorewa est le jeune frère du Premier ministre de l’éphémère Zimbabwe-Rhodésie qui a existé du 1er juin 1979 au 18 avril 1980 dans le cadre d’un « règlement interne » entre le gouvernement blanc de l’ancienne Rhodésie et les partis nationalistes africains modérés qui n’avaient pas participé à la guerre de libération. Le Zimbabwe-Rhodésie n’était toutefois pas reconnu au niveau international.
JN/fss/ac/APA