Il a reproché aussi à la commission électorale d’avoir refusé la candidature de 87 personnes au parlement.
Le leader du Mouvement pour le changement démocratique-Tsvangirai (MDC-T), Douglas Mwonzora, s’est retiré de la course à la présidence du Zimbabwe mardi, alléguant des irrégularités dans la gestion du processus électoral.
M. Mwonzora a déclaré aux journalistes à Harare que sa décision de se retirer de la course – qui coïncide avec les élections des membres du parlement et des conseillers municipaux le 23 août – a été motivée par ce qu’il a appelé « la privation massive des droits électoraux (et) la disqualification massive » de personnes par la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC).
Il a accusé la ZEC d’avoir rejeté les déclarations de candidature de 87 candidats du MDC-T à l’Assemblée nationale, ce qui signifie que même s’il remportait la présidence, il n’aurait pas le contrôle du Parlement.
« Nous n’allons pas participer à cette mascarade. Cette élection est une farce », a assuré M. Mwonzora.
Le leader de l’opposition a également accusé la ZEC de manipuler les frontières des circonscriptions électorales par le biais de l’exercice de délimitation.
« Je crois que la privation massive des droits de notre peuple, la discrimination d’un parti par l’organe de gestion des élections et, avec l’accord de mon parti, j’ai retiré ma candidature à cette élection », a déclaré M. Mwonzora, ajoutant que « nous boycottons cette farce, nous boycottons cette imposture, nous boycottons cette élection présidentielle ».
Ironiquement, les 24 membres du MDC-T qui ont déposé avec succès leur déclaration de candidature se présenteront à l’élection.
JN/lb/ac/APA