L’ancien président conteste toujours les résultats des élections générales.
La Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud a rejeté une demande de l’uMkhonto weSizwe (MK) visant à bloquer la première séance du parlement prévue vendredi, estimant qu’il n’était pas dans l’intérêt de la justice d’examiner l’affaire du parti de l’ancien président Jacob Zuma.
Le MK, parti dirigé par l’ancien président, Jacob Zuma, avait déposé une demande d’urgence auprès de la Cour afin d’obtenir un ordre d’arrêt de la première séance du parlement nouvellement élu, dont l’ordre du jour principal sera l’élection du prochain président du pays.
Le parti s’est opposé à ce qu’il appelle des irrégularités dans la gestion des élections par la Commission électorale indépendante.
En réponse, la Cour constitutionnelle a statué mercredi dernier que la requête du MK était déplacée car la question ne relevait pas de sa compétence exclusive.
« Le requérant n’a pas réussi à justifier le fait qu’il n’ait pas introduit cette requête plus tôt alors qu’il était conscient de l’obligation constitutionnelle de convoquer l’Assemblée nationale au plus tard 14 jours après la proclamation des résultats de l’élection », a déclaré la Cour.
L’urgence de la requête était donc « auto-créée », a jugé la Cour.
La séance parlementaire de vendredi verra l’élection du prochain président de l’Afrique du Sud parmi les partis politiques qui devraient former un gouvernement d’unité nationale (GUN).
Ce projet de gouvernement d’union nationale fait suite à l’échec du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir, qui n’a pas obtenu plus de 50 % des voix lors des élections nationales du 29 mai.
JN/fss/APA