Le document est réalisé par Heifer International, une organisation mondiale œuvrant pour l’amélioration des revenus des agriculteurs et des projets de nutrition des familles.
Alors qu’une proportion de 23% des jeunes engagés dans l’agriculture utilisent une forme quelconque de technologie agricole, l’étude révèle qu’il y a toujours un manque de financement et de formation dans le domaine de la technologie agricole.
Publiée ce jeudi 12 août 2021 à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, l’étude comporte les réponses de près de 30.000 jeunes africains et des suivis auprès de centaines d’agriculteurs et d’organisations agricoles.
En outre, elle souligne la nécessité de nouveaux investissements pour stimuler l’accès aux innovations qui pourraient encourager les jeunes africains qui se détournent actuellement de l’agriculture à reconsidérer les possibilités offertes par le secteur et de réparer les systèmes alimentaires mis à mal par la pandémie de Covid-19.
Commentant le nouveau rapport, Adesuwa Ifedi, premier vice-président des programmes pour l’Afrique de Heifer International, a souligné que le secteur agricole africain doit investir dans les innovations agro-technologiques qui encourageront les jeunes à se lancer dans des activités liées à l’agriculture.
En effet, selon lui, l’Afrique étant un continent à la population jeune et prospère, la jeunesse est la clé de la revitalisation du système alimentaire existant.
Le nouveau rapport a interrogé 29.900 jeunes, 299 petits exploitants agricoles et 110 entreprises de technologie agricole, centres d’innovation et organisations technologiques en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.
Il identifie les défis auxquels sont confrontées les communautés de petits exploitants agricoles et les domaines potentiels d’innovation et de croissance.
S’il a été démontré que la pandémie de Covid-19 a considérablement affecté les agriculteurs africains, le document indique que quelque 40% des organisations agricoles figurant dans l’enquête déclarent avoir été contraintes de fermer au moins temporairement en raison de la pandémie du coronavirus.
CU/as/fss/te/APA