Un atelier régional de deux jours sur la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal s’est ouvert, mardi à Dakar, a appris APA auprès de l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR).
Cette rencontre est organisée par l’IPAR en collaboration avec les États, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et les organisations de la société civile nationales et sous régionales, rapporte l’IPAR dans un communiqué reçu à APA. Le texte précise que l’atelier marque la clôture du projet «Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal ».
« Cette rencontre regroupe une soixantaine de participants, essentiellement les membres de l’OMVS, les acteurs gouvernementaux des quatre pays membres de l’OMVS, les représentants de l’Association des maires du bassin et les acteurs clés des organisations de la société civile des quatre pays, dont l’Association des ONG du bassin », indique l’IPAR.
Elle explique que les objectifs attendus sont, entre autres, d’échanger avec les partenaires qui constituent une plateforme de dialogue sur le foncier au niveau du bassin, notamment l’OMVS, les acteurs gouvernementaux des quatre pays concernés, les élus locaux représentés par l’Association des maires du bassin, les organisations de la société civile.
« De façon spécifique, poursuit l’IPAR, il s’agira de faire le bilan des résultats et de l’impact des activités de la mise à niveau et le renforcement dans les pays concernés des liens entre les initiatives relatives aux Directives volontaires, aux Cadres et Lignes directrices de l’Union africaine et aux processus LGAF ; du renforcement des capacités sur les Directives volontaires et les Cadres et Lignes directrices de l’Union africaine (C&LD) dans le bassin du fleuve Sénégal ; de l’établissement de plateformes inclusives multi-acteurs et de mécanismes de dialogue et de mise en œuvre des actions sur les questions foncières dans le bassin du fleuve Sénégal… ».
Selon notre source, le bassin du fleuve Sénégal est l’une des premières zones transfrontalières en Afrique de l’Ouest où les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (Directives volontaires) et les Cadres et Lignes Directrices de l’Union Africaine (CLD) ont été diffusées et utilisées par différents acteurs, à différents niveaux, pour améliorer la gouvernance foncière.
Les acteurs gouvernementaux, les représentants des organisations de la société civile, les universités et le monde de la recherche, les juristes, ainsi que le secteur privé, se sont appropriés les Directives volontaires afin d’accompagner les processus de réforme foncière au Mali, en Mauritanie, en Guinée et au Sénégal.
C’est pourquoi, l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), en collaboration avec successivement le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a accompagné depuis 2014 le renforcement des capacités de ces acteurs sur la gouvernance foncière responsable et la mise en œuvre des Directives volontaires.
« Il s’agit, selon l’IPAR, d’une dynamique partenariale, multi acteurs car elle est également activement soutenue et mise en œuvre par un nombre important d’autres organisations étatiques ou de la société civile, ce qui est déjà l’un des principaux résultats dont on peut créditer le projet « Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal » (SRB), coordonné par la FAO et par l’IPAR et financé par le Gouvernement Fédéral d’Allemagne ».
TE/APA