Alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour Niamey jeudi 1er juin, le responsable des opérations du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Ibrahima Diallo a été empêché de quitter le pays.
A l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry où il s’est rendu jeudi matin pour embarquer en direction du Niger, Ibrahima Diallo, activiste et influent membre du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), a été recalé par la police des frontières. Les agents, se référant à leur hiérarchie lui ont opposé un refus catégorique.
Selon le FNDC, Ibrahima Diallo devait prendre part, au nom de la société civile guinéenne, à un forum des mouvements sociaux organisé à Niamey à partir du 02 au 04 juin 2023, « sur la restriction de l’espace civique en Afrique ».
Dans son communiqué, la Coordination Nationale du FNDC rappelle qu’à date, aucune décision de justice d’interdiction de sortir du territoire guinéen n’a été signifiée à l’activiste.
« Le FNDC dénonce cette énième dérive contre les responsables du mouvement et appelle les citoyens pro-démocratie à rester mobilisés pour défendre les libertés publiques et pour le retour à l’ordre constitutionnel dans notre pays », a indiqué la Coordination.
A l’issue du Conseil ordinaire des ministres, le ministre porte-parole a rappelé qu’Ils (leaders du FNDC) « sont en liberté conditionnelle », après avoir quitté la prison le 17 mai 2023.
« Ibrahima Diallo, Foniké Menguè et leurs codétenus sont toujours sous mandat. Une procédure judiciaire est en cours. Le mandat leur interdit tout déplacement en dehors de Conakry sans autorisation expresse du juge », a expliqué Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Postes, télécommunications et de l’Economie Numérique, porte-parole du Gouvernement de la transition.
ASD/ac/APA