Une crise de leadership divise actuellement le bureau exécutif national du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET).
A qui du SET ou du Comité de crise les enseignants tchadiens vont obéir ?
Depuis le 9 novembre, le SET traverse une crise interne. A l’assemblée générale d’évaluation de la grève, le bureau exécutif national a été destitué. Selon le comité de crise mis aussitôt sur pied, le bureau destitué « joue le jeu du gouvernement » alors que son mandat est arrivé à terme depuis mai 2023. Accusation que rejette le chargé des revendications du SET, Djasrabaye Ngaba Kit qui argue que « seul le congrès est habilité à destituer le bureau exécutif ».
Ce samedi, deux communiqués contradictoires sont publiés. Le premier, émanant du bureau du SET déchu, suspend la grève justifiant que le gouvernement a satisfait certains points de revendication. Tandis que le Comité de crise la maintient « jusqu’à la satisfaction totale des revendications. De quoi semer la confusion dans le rang des membres.
Le 2 novembre, le SET a lancé une grève d’avertissement d’une semaine. Il réclame le versement des arriérés de salaire, des titres de transport et le reliquat des effets financiers des mesures d’austérité prises en 2016.
CA/te/APA