À l’occasion du 45ᵉ anniversaire de l’indépendance du Zimbabwe, les États-Unis ont adressé leurs félicitations au peuple zimbabwéen tout en exhortant les autorités de Harare à renforcer leurs institutions démocratiques et à respecter l’État de droit.
Dans un communiqué publié vendredi, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a salué la date symbolique du 45e anniversaire de l’indépendance du Zimbabwe et exprimé le souhait de voir les relations bilatérales se développer davantage, sur la base de valeurs démocratiques partagées.
« Nous sommes impatients de renforcer nos liens économiques, fondés sur la solidité de nos institutions démocratiques », a déclaré M. Rubio. Il a souligné que « l’État de droit et le respect des libertés fondamentales sont essentiels pour créer des opportunités de prospérité pour nos peuples ».
Derrière ce message empreint de cordialité, Washington réitère ses préoccupations de longue date concernant la gouvernance et la situation des droits humains au Zimbabwe.
Les relations entre les deux pays restent tendues, marquées par des décennies de différends liés à des accusations de fraude électorale, de répression politique et d’atteintes aux libertés civiles sous la direction du parti au pouvoir, la ZANU-PF.
Les États-Unis maintiennent d’ailleurs des sanctions ciblées contre plusieurs responsables zimbabwéens, accusés de corruption et de violations des droits de l’homme.
Le Zimbabwe a accédé à l’indépendance le 18 avril 1980, après près d’un siècle de colonisation britannique.
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