Le dossier du principal opposant sénégalais a été jugé incomplet et recalé par le Conseil constitutionnel.
Lui et ses partisans y ont cru jusqu’au bout, mais leur rêve de participer à la présidentielle du 25 février prochain s’arrêtera à ce stade-là. Le Conseil constitutionnel du Sénégal a en effet rejeté le dossier de candidature d’Ousmane Sonko, principal opposant au régime de l’actuel président Macky Sall.
La Cour de justice a jugé le dossier du leader de l’ex-Pastef incomplet et l’a tout bonnement recalé. Le Conseil a motivé sa décision par l’absence d’attestation de la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC).
Dans un premier temps, le mandataire de l’opposant avait pu obtenir le quitus de versement de la caution d’Ousmane Sonko au niveau de la CDC, mais celle-ci l’avait rappelée pour lui rendre les 30 millions qu’il avait versé pour permettre au maire de Ziguinchor (Sud) de participer à la présidentielle.
Les constatations faites par l’huissier de justice sur les différentes « violations » de la loi par l’administration n’auront pas suffi pour convaincre les sept juges du Conseil constitutionnel de laisser Ousmane Sonko participer à cette élection.
Avant cette décision, la participation de l’opposant à la présidentielle était déjà compromise par le verdict rendu jeudi par la Cour suprême. Cette dernière a confirmé sa condamnation de six mois avec sursis pour diffamation et injures publiques à l’encontre du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Ce qui le mettait déjà « hors course » d’après plusieurs médias.
ARD/ac/APA