Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des préparatifs de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Le Soleil, à ce propos, annonce que « les choses se corsent » avec une « flambée de plus de 50 % des retraits de fiches de parrainage ». D’après le quotidien national, « le Sénégal, à 85 jours de l’arrêt des dépôts de candidatures, le 25 décembre, enregistre 190 potentiels candidats à la Présidentielle ».
Amadou Ba est celui de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis par le même espoir en langue wolof). L’actuel Premier ministre, souligne L’Observateur, a formulé sept engagements aux plans éthique et politique hier à l’occasion de la Conférence des leaders de la coalition au pouvoir.
Il s’agit notamment, rapporte le quotidien, « de gagner et de gouverner ensemble », « de mettre en œuvre avec fermeté et esprit de suite la politique de préservation de la paix, de la sécurité individuelle et collective, interne et externe, ainsi que de la stabilité politique », et « de poursuivre la réalisation du Plan Sénégal Émergent (PSE) dans ses différentes déclinaisons ».
Du côté de l’opposition, Walf Quotidien indique qu’à l’étape du filtre que constitue le parrainage, « c’est chacun pour soi » au sein de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof). « Fini la solidarité entre alliés. Les membres de la coalition sont entrés dans une phase de rivalité. Chaque formation politique cherche ses propres parrains à commencer par (le parti) des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) qui demande à ses militants de ne pas parrainer les alliés ».
Mais le mandataire d’Ousmane Sonko, le choix numéro un de Pastef, s’est vu refuser le retrait des fiches de parrainage par la Direction Générale des Élections (DGE). Ce que dénonce la société civile dans Bés Bi (Le jour) parce que jusque-là l’opposant radical au président Macky Sall n’a pas fait l’objet d’une condamnation définitive dans les trois affaires lui ayant valu des déboires judiciaires.
Afrikajom Center, Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Enda Graf Sahel, le Forum social sénégalais, le Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho)…, dans un communiqué, considèrent que la DGE « n’a pas compétence à connaître du contentieux sur l’éligibilité des candidats ».
En tout cas, signale L’AS, « le Pur (Parti de l’unité et du rassemblement) opte pour un technocrate » en la personne d’ « Aliou Mamadou Dia, représentant résident du Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement) au Cameroun ». Le quotidien présente le choix du parti de Serigne Moustapha Sy comme « un brillant intellectuel » dont « le nom est revenu plusieurs fois dans le discours » du guide religieux lors du Mawlid, la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam, le 27 septembre dernier.
Sous le titre « L’équation des doublons externes », Sud Quotidien se fait l’écho des « derniers réglages sur le parrainage ». À en croire le journal, un atelier de partage a réuni, hier 2 octobre, l’administration et la classe politique autour du thème « innovations apportées au Code électoral ». Massaine Papa Guèye, mandataire de Mame Boye Diao, cité par Sud Quotidien, a expliqué que les discussions ont aussi porté « sur les doublons » dans la collecte des parrainages.
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