Les quotidiens sénégalais de ce vendredi accordent un traitement de faveur à l’opposant Ousmane Sonko, en grève de la faim pour dénoncer son arrestation.
« Recours à l’arme ultime de la grève de la faim-Ousmane Sonko en mode réa », rapporte Sud Quotidien en première page, informant que les Sénégalais sont mitigés sur cette forme de lutte à double tranchant.
Le journal explique qu’après 19 jours de grève de la faim, le maire de Ziguinchor (Sud) et leader de l’ex-parti Pastef dissout, Ousmane Sonko a été admis hier, jeudi 17 août, au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar suite à un malaise dans la nuit du mercredi 16 aout.
« Après 19 jours de grève de la faim-Sonko en réanimation selon ses proches », renchérit Bés Bi, à côté de Walf Quotidien qui note que « victime d’un malaise, Sonko admis en réanimation ».
Revenant sur la dissolution de Pastef, nos confrères indiquent que « Guy (Marius Sagna), (est la) seule voix audible dans les rangs ».
Walf Quotidien traite également du message du khalife général aux mourides en prélude au Magal de Touba et informe que « Serigne Mountakha sermonne les jeunes » et les appelle à la paix et à la discipline.
L’affaire de la pirogue de migrants partie de Fass Boye et secourue au large du Cabo-Verde continue d’intéresser Le Quotidien qui parle de « sale temps » avec sept migrants en soins intensifs et deux dans un état préoccupant.
« Praia à l’écoute de Dakar pour le rapatriement des survivants et des morts. Fass Boye, le calme après la tempête », poursuit le journal.
« La vie après la mort de ses fils-Fass au drame », titre Bés Bi, constatant dans cette localité de la région de Thiès (Ouest) des édifices brûlés.
« Des manifestants arrêtés, dispositif de sécurité maintenu. Les notables réclament le rapatriement des corps et des rescapés. Le bilan est à plus de 70 morts, selon le chef de village », détaille Bés Bi.
Pendant ce temps, L’Observateur reste sur le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle de 2024 et donne la parole au président Macky Sall qui affirme que « le choix est clair dans ma tête ».
Selon nos confrères, le chef de l’Etat dévoilera le nom du candidat à son retour de voyage, mais en attendant il est « insensible aux pressions et influences ».
TE/ac/APA