Le Congrès du travail du Nigéria (NLC) a exhorté le président nigérian, Bola Tinubu à cesser les accusations gratuites, à revenir sur ses politiques qui ont causé des difficultés aux Nigérians et à s’engager dans un dialogue constructif avec les parties prenantes concernées.
Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion d’urgence du Conseil exécutif national (NEC) du NLC, qui s’est tenue le week-end dernier, depuis que le président Tinubu a pris les rênes du pouvoir, il s’est livré au harcèlement et à l’intimidation des dirigeants syndicaux et que la récente invasion de son siège visait à provoquer le mouvement syndical.
Le président du NLC, Joe Ajaero a réaffirmé l’engagement du Congrès à défendre les droits et le bien-être des travailleurs nigérians. Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
« Le Conseil exécutif national (NEC) du Congrès du travail du Nigéria (NLC) a convoqué une réunion d’urgence le samedi 10 août 2024 pour faire face à l’invasion du siège national du NLC par les apparatchiks de la sécurité du gouvernement fédéral », lit le communiqué.
Le raid du secrétariat national, immédiatement après la tenue de la réunion d’urgence du NEC du 7 août pour discuter du bien-être des travailleurs et des Nigérians au milieu des manifestations contre la mauvaise gouvernance dans laquelle des décisions de grande portée ont été prises, a été considéré comme profondément inquiétant.
« Cette action sans précédent du gouvernement a soulevé de graves préoccupations concernant la sécurité des travailleurs nigérians ainsi que la protection des droits syndicaux tels que consacrés par les conventions 87 et 98 de l’OIT, et par la Constitution de la République fédérale du Nigeria », conclut le NLC.
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