La Namibie s’apprête à vivre un moment démocratique décisif avec les élections présidentielle et législatives fixées au 27 novembre prochain, considérées comme un test décisif pour le parti au pouvoir, la SWAPO, à la suite des résultats relativement médiocres obtenus lors des derniers scrutins organisés en 2019.
L’annonce de la date du scrutin a été faite par le ministre du Développement urbain et rural, Erastus Uutoni, lors du lancement du calendrier électoral 2024 de la Commission électorale de Namibie (CEN), jeudi à Windhoek.
Selon M. Uutoni, l’inscription des électeurs devrait avoir lieu entre le 3 juin et le 1er août, et tous les Namibiens éligibles devraient s’inscrire à nouveau pour participer aux prochaines élections.
La désignation des candidats indépendants devrait avoir lieu le 14 octobre, tandis que celle des partis politiques est prévue pour le 16 octobre.
Les Namibiens vivant à l’étranger et les marins devraient voter le 13 novembre, tandis que le reste de la nation devrait élire le président et les représentants de l’Assemblée nationale le 27 novembre.
La présidente de la CEN, Elsie Nghikembua, a averti que les cartes d’électeur émises depuis 2015 ne seraient plus valables lors des prochaines élections, et que seuls les électeurs nouvellement inscrits seraient autorisés à voter.
Lors des dernières élections générales de novembre 2019, la SWAPO a perdu du terrain, n’obtenant que 65,5 % des votes parlementaires valides, contre 80 % cinq ans plus tôt.
Son candidat à la présidence, feu l’ex-président Hage Geingob, avait obtenu 56,25 % des suffrages exprimés, contre 86,73 % lors du scrutin présidentiel de 2014.
JN/lb/te/APA