Dans un communiqué publié jeudi, la Banque nationale éthiopienne (NBE) a déclaré que, sur la base de sa politique révisée de rétention des devises étrangères, les exportateurs seront tenus de déposer les 50 % restants auprès des banques commerciales.
Les exportateurs au départ de l’ Éthiopie étaient tenus de vendre immédiatement la moitié de leurs recettes en devises aux banques, le reste étant converti en monnaie locale dans un délai d’un mois. Désormais, ils sont tenus de tenus de déposer les 50 % restants auprès des banques commerciales.
Dans une interview accordée aux médias publics, Mamo Mihretu, gouverneur de la NBE, a expliqué que cette mesure, qu’il a qualifiée de « temporaire », est destinée à assurer un flux régulier de devises étrangères.
Selon lui, les réserves de devises étrangères du pays sont passées de 1,4 milliard de dollars avant les récentes réformes macroéconomiques à 3,4 milliards de dollars actuellement.
Mihretu a révélé que les banques commerciales ont réussi à apurer leurs dettes en devises étrangères. Il a noté qu’elles ont entièrement réglé les dettes accumulées dépassant 500 millions de dollars, qui étaient auparavant restées impayées en vertu de lettres de crédit (LC).
« Par conséquent, elles sont maintenant libres de toute dette et devraient gérer les paiements uniquement pour les nouvelles lettres de crédit à l’avenir », a-t-il ajouté.
Il a également souligné qu’au cours des trois derniers mois, les banques commerciales ont, en moyenne, acquis environ 500 millions de dollars en devises étrangères chaque mois provenant des exportations. Au total, durant cette période, les banques ont acheté environ 1,2 milliard de dollars, ce qui leur a permis de vendre jusqu’à 1,7 milliard de dollars à ceux qui avaient besoin de devises.
« La réforme macroéconomique, qui est en vigueur depuis plus de 100 jours, donne déjà de nombreux résultats positifs », a-t-il déclaré.
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