Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a introduit de nouvelles réglementations concernant l’importation de véhicules par le personnel étranger. À dessein de réduire les émissions de carbone des moteurs à essence et diésel.
Le ministère a officiellement informé ces entités mardi qu’à partir de maintenant, l’importation de véhicules équipés de moteurs à combustion interne, à savoir des moteurs à essence et des moteurs diesel, est interdite.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Éthiopie pour relever les défis pressants posés par le changement climatique et pour s’aligner sur les objectifs environnementaux plus larges du pays. Cette directive vise à contribuer à la réduction des émissions de carbone en encourageant l’utilisation de véhicules électriques au sein de la communauté diplomatique.
Selon le ministère, cette réglementation vise à garantir que les partenaires internationaux de l’Éthiopie participent activement à l’engagement du pays en faveur de la durabilité environnementale. Les entités bénéficiant de privilèges diplomatiques sont désormais tenues de se conformer à cette directive si elles souhaitent continuer à bénéficier de l’importation de véhicules en franchise de droits.
La communication du ministère réitère l’engagement de l’Éthiopie en faveur de ses objectifs climatiques, en soulignant l’importance de la transition vers les sources d’énergie renouvelables. En appliquant cette réglementation, le gouvernement éthiopien signale son intention de montrer l’exemple dans l’effort mondial de lutte contre le changement climatique.
La nouvelle réglementation a suscité diverses réactions de la part de la communauté diplomatique. Certaines missions ont déjà commencé à passer aux véhicules électriques, tandis que d’autres évaluent les implications de la politique sur leurs activités.
Le ministère a assuré qu’il continuerait à collaborer avec les entités concernées afin de faciliter une transition en douceur et de répondre à toutes les préoccupations qui pourraient survenir au cours du processus de mise en œuvre.
Ce changement de politique s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large du gouvernement éthiopien visant à réduire son empreinte carbone et à promouvoir l’utilisation de technologies durables.
MG/as/lb/te/Sf/APA